Burnout : 7 signes qui l’annoncent

480 000 personnes en France seraient en détresse psychologique au travail, d’après les données de l’Institut de veille sanitaire. Le burnout en concernerait 7 %, soit 30 000 personnes. Bien plus inquiétant, une étude du cabinet Technologia a révélé que 3,2 millions d’employés, soit 12 % de la population active, présenteraient un « risque de burn-out ». Les Français sont donc nombreux à souffrir d’épuisement professionnel. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a d’ailleurs reconnu le burnout comme étant une maladie professionnelle en 2019.

Burnout : de quoi s’agit-il ?

L’OMS qualifie l’épuisement professionnel comme suit : "L'épuisement professionnel est un syndrome conceptualisé comme résultant d'un stress chronique sur le lieu de travail qui n'a pas été géré avec succès." Ainsi, toujours selon l’OMS, le burnout serait caractérisé par "trois dimensions" : un sentiment d'épuisement énergétique, une distance mentale accrue par rapport à son travail, ou des sentiments de négativité ou de cynisme liés à son travail et une efficacité professionnelle réduite. Si au regard de votre situation personnelle vous vous sentez concerné, il est recommandé de ne pas attendre pour se faire accompagner et de consulter un professionnel de santé.

Burnout : y a-t-il des facteurs de risque ? 

Tout le monde peut être sujet, au cours de sa carrière, à un épuisement professionnel. Toutefois, plusieurs facteurs peuvent favoriser l’apparition d’un burnout comme le détaille la Haute Autorité de Santé. Par exemple, une forte charge de travail, une imprécision dans les missions, des objectifs à atteindre hors de portée, des relations interpersonnelles dans le cadre professionnel conflictuelles ou encore l’insécurité de l’emploi peuvent amener un individu au burnout.

Épuisement professionnel : 7 signes à ne pas ignorer

Le burnout étant un syndrome avec des conséquences avérées sur la santé, il est important d’en connaître les signes annonciateurs. Les voici révélés par les psychologues Sarah Sarkis et Monica Vermani, pour la revue Women’s Health. Il convient toutefois de consulter un professionnel de santé en cas de doute.