Chocolat : passion dévorante ou drogue douce ?
Qui n'a pas un jour entamé une tablette chocolat pour savourer deux délicieux carrés et a réalisé quelques minutes ou quelques heures plus tard qu'il ne restait plus que l'emballage ? D'où vient cette envie irrépressible qui nous pousse à continuer à manger, alors que nous n'en avons plus besoin ? Que contient donc cet aliment qui, à son origine, était même considéré comme un médicament, pour susciter un tel engouement ?
Une recherche de sensations sensorielles fortes ?
Selon le Docteur Gérald Apfeldorfer, médecin nutritionniste et psychothérapeute, est « chocolatomane » celui qui recherche dans la consommation du chocolat des stimulations sensorielles fortes, lesquelles sont à l'origine de pulsions irrésistibles envers le chocolat… mais pas n'importe lequel. Les chocolatomanes différencient le bon grain de l'ivraie. Ils apprécient tout particulièrement le chocolat noir dont la teneur en cacao dépasse au moins 50% de leur composition.
Ou une recherche de substances psychologiquement actives ?
Les neurophysiologistes se sont, quant à eux demandés si cette appétence sélective pour le chocolat ne serait pas conditionnée par la recherche de substances psychologiquement actives. Résultat : ils en ont trouvé un grand nombre qui entrent dans la composition chimique d'une fève de chocolat. Chantal Bismuth, professeur de toxicologie à l'Hôpital Lariboisière à Paris précise que « le cacao est une substance complexe, formé d'au moins 800 molécules différentes, dont certaines ont une activité pharmacologique connue » comme la sérotonine.
- La vertu anti-dépressive du chocolat
- Le chocolat, une source de plaisir au-delà du plaisir sensoriel
- Le chocolat, un stimulant psychique
- Le chocolocat, une source de bien-être…
Elle est vantée par certains passionnés ; elle pourrait être liée à la faible quantité de sérotonine retrouvée dans la composition du chocolat. La sérotonine est une substance présente naturellement dans le cerveau et qui joue un rôle sur l'humeur. D'ailleurs, certains antidépresseurs comme le Prozac® influence particulièrement la sécrétion de sérotonine.
Les neurophysiologistes ont également démontré que le chocolat induit une sécrétion de peptides opiacés cérébraux, autrement dit de petites molécules d'opium. Cette observation expliquerait le fait que le chocolat ne soit pas seulement une source de plaisir gustatif, mais induise aussi un surcroît de plaisir, de nature plus « cérébrale ».
Parmi les substances entrant dans la composition du chocolat figurent aussi la caféine, la théobromine, le salsolinol et la phényléthylamine. Toutes trois sont des molécules qui favorisent le maintien de l'éveil et de la vigilance. En outre, la théobromine est considérée comme ayant un effet stimulant du système nerveux central et cardiaque. Elle facilite le travail musculaire et excite l'appétit. La caféine est aussi bien connue pour augmenter la résistance à la fatigue, favoriser l'activité intellectuelle et accroître la vigilance.
née par la recherche de substances psychologiquement actives. Résultat : ils en ont trouvé un grand nombre qui entrent dans la composition chimique d'une fève de chocolat. Chantal Bismuth, professeur de toxicologie à l'Hôpital Lariboisière à Paris précise que « le cacao est une substance complexe, formé d'au moins 800 molécules différentes, dont certaines ont une activité pharmacologique connue » comme la sérotonine.
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