- 1 - Soigner le dos par les médecines douces
- 2 - Kinésithérapie et méthode Mézières
- 3 - L’ostéopathie, une science et un art
- 4 - Médecines chinoises, une autre alternative ?
- 5 - Vers l’auto-traitement avec la Méthode McKenzie
- 6 - Et la chiropraxie ?
- 7 - En route pour une cure thermale
- 8 - Prenez votre dos en main !
L’ostéopathie, une science et un art
L’ostéopathie s’est étendue depuis une vingtaine d’années en France.
Le mot d’ostéopathie dérive d’ostéon (os en grec) et de pathos (affection). Rien d’étonnant donc à ce que ce terme désigne une médecine manuelle, où le squelette joue un grand rôle.
Pour les ostéopathes, les différentes structures du corps ont la capacité de se mouvoir en toute liberté. L’ostéopathie part ainsi de la structure corporelle dont la mécanique est altérée pour corriger le désordre en cause et mener l’organisme à l’auto-guérison. À la fois préventive et curative, cette médecine manuelle vise à rééquilibrer les structures ostéo-articulaires et viscérales qui ont perdu leur mobilité.
Tout comme la méthode Mézières, elle considère que toutes les parties du corps sont reliées entre elles. Mais contrairement à celle-ci, elle peut soulager et soigner des douleurs aiguës et s’avère efficace pour les lombalgies aigües et les sciatiques. «Le préambule à toutes manipulations consiste en un diagnostic durant lequel on identifie où se situe la lésion ostéopathique, celui-ci permet de remonter tout l’historique du corps et de retrouver d’anciennes lésions, commente Florence Labbé, ostéopathe. Il s’agit ensuite d’analyser la mobilité des différentes structures corporelles. Le traitement repose sur des techniques de pression et d’élongation, ainsi que sur des manipulations vertébrales et parfois crâniennes.»
L’ostéopathie prend en compte les phénomènes de compensation du corps, qui pour pallier une douleur à un endroit compense pour retrouver son équilibre, modifiant sa physiologie et parfois même son anatomie. «Beaucoup de problèmes de dos peuvent être évités en adoptant de bonnes postures, poursuit Florence Labbé. Notre travail est donc aussi préventif. Dans le choix du spécialiste, comme dans le gestes au quotidien, le patient peut être acteur de son rétablissement.»
Médecines chinoises, une autre alternative ?
Si l’intérêt de l’acupuncture face au mal de dos reste l’objet de débats houleux, une autre technique, moins «piquante», est l’objet de nombreuses attentions face aux lombalgies, il s’agit de l’acupressure. Cette technique remplace les aiguilles par des pressions du bout des doigts aux mêmes points d’acupuncture.
Selon la médecine chinoise, ces points sont situés le long de lignes de force, appelées méridiens. De leur stimulation dépend le rééquilibrage du Yin et du Yang, nécessaire à la bonne circulation de l’énergie. Bien que cette théorie puisse apparaître loin de notre médecine, l’acupressure a démontré une certaine efficacité face à certaines douleurs, mais jusqu’alors peu de travaux avaient tenté d’estimer son action face au mal de dos.
Des chercheurs autrichiens ont cependant évalué l’efficacité d’un emplâtre poreux au piment issu de la pharmacopée chinoise. Initialement destiné au soulagement des troubles musculo-squelettiques, ce produit s’est avéré efficace chez des patients souffrant de lombalgie. Pour les patients qui sont en échec face aux médecines traditionnelles, l’acupressure peut être intéressante, sans prise de risque !
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