- 1 - Il est plus difficile de tomber enceinte
- 2 - Le risque de fausse-couche augmente
- 3 - Le fœtus peut développer plus d'anomalies génétiques
- 4 - Il faut surveiller le diabète et l'hypertension
- 5 - Le bébé peut naître plus tôt
- 6 - Le risque de complications à la naissance augmente
- 7 - Le suivi peut être renforcé après 35 ans
- 8 - L'âge du père doit être pris en compte
Le risque de fausse-couche augmente
Avec les années, les chances de donner naissance à son bébé sont aussi réduites. Les fausses-couches ne sont pas rares dans la vie d'une femme. On estime que 10 à 15 % des gestations sont concernées.
Là encore, le risque se manifeste surtout après 35 ans. Avant cet âge, une grossesse sur dix se solde par un avortement spontané. Mais entre 35 et 39 ans, ce taux passe à 18 %, pour atteindre une gestation sur deux après 45 ans.
"On n'a pas d'explication claire à ce phénomène, admet le Dr Joëlle Belaisch-Allart. Les grossesses tardives comportent deux types de risques : ceux liés à l'ovocyte et ceux liés à l'utérus. Dans le premier cas, il y a plus de risques de fausses-couches ou d'anomalies chromosomiques." Celles-ci sont soupçonnées d'être à l'origine de nombreux avortements spontanés.
Le fœtus peut développer plus d'anomalies génétiques
Justement, les anomalies se font plus nombreuses après 35 ans. La plus connue d'entre elles est la trisomie 21. "On propose systématique le dépistage aux femmes enceintes, qui ne sont pas obligées de l'accepter", indique le Dr Belaisch-Allart.
A 20 ans, cette anomalie touche environ un fœtus sur 2 000. Cette proportion passe à un fœtus sur 100 après 40 ans. De manière générale, le risque d'anomalies chromosomiques est plus que doublé entre 38 et 42 ans.
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En 2015, un nouveau-né sur vingt a une mère de 40 ans ou plus, comme en 1948, Insee, consulté le 19 mars 2018
Fiche "Grossesse", Collège national des gynécologues obstétriciens, consulté le 19 mars 2018
Fiche "Grossesse tardive", Centre hospitalier de l'Université de Montréal, consulté le 19 mars 2018