- 1 - e-sante : L'endométriose touche 6% de la population féminine. Et pourtant, elle semble considérée comme une maladie rare et ne bénéficie d'aucune campagne préventive de santé publique. Comment expliquez-vous ces faits ?
- 2 - e-sante : Pourquoi le dépistage de cette maladie, parfois si douloureuse et aux conséquences dramatiques, est-il si tardif ?
- 3 - e-sante : Ne pourrait-on pas mettre en place un programme de dépistage systématique dès l'adolescence ?
- 4 - e-sante : En quoi consiste le traitement ?
- 5 - e-sante : l'endométriose est-elle un obstacle à la grossesse ?
- 6 - Pour en savoir plus
e-sante : l'endométriose est-elle un obstacle à la grossesse ?
Delphine Ludzay : Pour celles qui désirent un bébé, le protocole proposé est généralement la chirurgie suivie ou pas d'un traitement de quelques mois par agonistes de la LH-RH, puis des essais naturels pendant quelques mois et enfin une procréation médicalement assistée. La redirection vers la procréation médicalement assistée peut être immédiate si d'autres problèmes de fertilité existent (sperme de mauvaise qualité, troubles de l'ovulation, trompes bouchées ou absentes ). Après une chirurgie efficace et en l'absence d'autres problèmes de fertilité, beaucoup de femmes arrivent à concevoir naturellement un enfant alors qu'elles l'attendaient bien souvent depuis de longues années. Quant à celles qui ne désirent pas mener une grossesse, elles sont placées sous traitements médicamenteux au long cours, lorsqu'elles les tolèrent, pour éviter toute récidive.
Pour en savoir plus
Endofrance, Association française de lutte contre l'endométriose : www.endofrance.org.
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