Excès de cholestérol : symptômes et alimentation
Cholestérol : quels symptômes ?
Le cholestérol en excès dans le sang est difficile à identifier sans réaliser une prise de sang. Parmi les symptômes qui peuvent toutefois avertir d’une hypercholestérolémie, on compte une douleur dans la poitrine qui peut être indirectement liée à un taux de cholestérol trop élevé. En effet, en cas d’excès de cholestérol, les graisses accumulées au niveau des artères peuvent empêcher le passage du sang et générer des symptômes tels que des douleurs thoraciques. Cela signe souvent un angor qui peut, à terme, déboucher sur un infarctus du myocarde.
Il faudra également prêter attention à d’autres symptômes tels qu’une importante fatigue, un essoufflement, une sensation d’oppression thoracique et une grande angoisse. L’excès de cholestérol peut aussi favoriser les accidents vasculaires cérébraux (AVC) si ce sont les parois des artères cérébrales qui sont concernées par les dépôts de graisses. Dans ce cas, les premiers symptômes à repérer sont la perte de force et de sensibilité au niveau d’un membre, voire du visage, une difficulté à parler ou à coordonner ses mouvements, des vertiges ou des troubles de la vision. Tous ces signes sont passagers mais ils doivent retenir l’attention et amener à consulter pour mettre en place une prise en charge adaptée, parfois en urgence. Mais seule une analyse de sang permet de détecter une hypercholestérolémie qu’il est préférable de prendre en charge avant l’apparition de symptômes car il est dans ce cas déjà un peu tard.
Cholestérol : quels aliments privilégier ?
L’adoption d’un régime alimentaire moins riche en matières grasses et en sucre représente le traitement de première intention. En règle générale, la consommation quotidienne de fruits et légumes frais doit constituer la base d’une alimentation anticholestérol. Mais certains fruits comme la pomme ou encore l’avocat possèdent des vertus thérapeutiques supplémentaires susceptibles de contribuer à la baisse du taux de cholestérol.
Certaines céréales et noix, à l’image du son de blé et des noix de cajou, peuvent également être consommées dans le cadre d’un régime anticholestérol, car elles sont riches en bon cholestérol.
Côté produits d’origine animale, les produits laitiers gras (crème, beurre) et les viandes rouges et grasses sont à limiter et le poisson est à préférer à la viande. Les poissons gras (sardines, maquereaux, saumons…) notamment, contiennent des acides gras insaturés qui protègent contre les pathologies cardiovasculaires. Enfin, consommer des huiles végétales telles que l’huile d’olive, l’huile de colza ou encore l’huile de maïs qui contiennent des acides gras de meilleure qualité est conseillé dans le cadre d’un régime anti-cholestérol.
Faire baisser son cholestérol en améliorant son hygiène de vie
En parallèle d’une alimentation plus équilibrée, il est impératif de prêter une attention toute particulière à son mode de vie. Ainsi, il est vivement conseillé de réduire sa consommation d’alcool et d’arrêter de fumer. La perte de poids peut représenter, pour certaines personnes, un véritable prérequis pour faire chuter la cholestérolémie. La pratique d’une activité physique régulière est, en cela, indispensable. L’excès de cholestérol pouvant avoir une incidence sur la fonction cardiaque, il vaut mieux continuer à entraîner son myocarde ! Si malgré toutes ces mesures, le taux de graisses ne baisse pas, la mise en œuvre d’un traitement médical pourra être envisagée.
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