Ménopause : pourquoi le sommeil est-il perturbé ?

Le sommeil des femmes ménopausées peut être perturbé en raison des bouffées de chaleur. En effet, celles-ci provoquent des réveils répétés au cours de la nuit.

L’apnée du sommeil, le syndrome de jambes sans repos et les phénomènes d’insomnie sont également des troubles qui voient leur fréquence augmenter de façon très importante lors de la ménopause. 

« Les hormones féminines jouent en effet un rôle protecteur notamment sur le syndrome d’apnées du sommeil, du fait de leur action stimulante sur la ventilation nocturne et sur le tonus des muscles pharyngés. Lorsque survient la ménopause et le déclin hormonal qui lui est associé, la fréquence du syndrome d’apnées du sommeil augmente de façon majeure » précise la docteure Catherine Lamblin, pneumologue et ambassadrice de l’association Agir pour le Cœur des Femmes  

Ménopause : ne pas hésiter à parler des inconforts à son médecin

Afin de pouvoir remédier aux différents symptômes associés à la ménopause, il est important que les femmes ne craignent pas d’aborder le sujet auprès de leur médecin généraliste ou bien auprès de leur gynécologue.

En effet, en tant que professionnels de santé, ils sont en mesure de conseiller les femmes sur les différentes méthodes qui peuvent employées afin de limiter les symptômes peu commodes de la ménopause.

Pourtant, pour de nombreuses femmes, le sujet est encore tabou d’après un sondage Essity. 54 % des femmes ont déclaré se sentir gênées de parler de la ménopause car elle est encore, de nos jours, associée à la vieillesse.

Mais comme l’expliquait le docteur Brigitte Letombe à Medisite, le tabou de la ménopause ne doit pas être : « Je suis consternée de voir que de nombreuses femmes ont des problèmes comme une atrophie vaginale, qu’elles n’en parlent pas et qu’elles pensent que c’est normal étant donné leur âge. Un syndrome génito-urinaire ne devrait pas exister car des solutions sont proposées ! Il est terrible que les femmes n’en parlent pas parce qu’elles finissent par ne plus avoir de sexualité à cause de la douleur… »