Ménopause : je prends du ventre, que faire ?
À la ménopause, les femmes prennent du ventre
C’est un fait : les femmes ont plus de ventre après la ménopause qu’avant !
Cela ne veut pas forcément dire qu’elles ont pris du poids. En effet, des études attentives montrent que la prise de poids est liée à l’âge, au temps qui passe et à la vie qui change plutôt qu’aux hormones elles-mêmes.
En revanche, l’augmentation de la quantité de graisse dans l’abdomen (sur le ventre, donc) est bien liée à la modification hormonale qui va de pair avec la ménopause.
Avec la chute des estrogènes dans le sang, le lieu où les graisses sont stockées de préférence change : plutôt que les cuisses ou les fesses, c’est maintenant le ventre qui est la cible principale.
Le problème est que la présence de graisse sur le ventre – on parle de graisse viscérale – est assortie de risques pour la santé. Les femmes qui ont un tour de taille plus important ont un risque plus élevé de souffrir de diabète, de maladies cardiaques, et même de certains cancers.
Que faire au moment de la ménopause pour lutter contre le ventre ?
Le risque est bien connu, et il existe aussi pour les hommes bien sûr. Mais comme le stockage de la graisse autour de la taille augmente naturellement au moment de la ménopause, il est important d’en parler aux femmes…
Surtout qu’il est possible, même si pas évident, de lutter contre l’accumulation de graisse au niveau de l’abdomen.
La première stratégie à mettre en place est de maintenir une activité physique régulière même si, autour de la ménopause, c’est plus difficile que ça ne l’a été.
Il y a beaucoup de raisons à cela… À commencer par le fait que l’activité physique, avec le temps, devient souvent moins évidente. Les soucis de santé qui rendent le sport douloureux ou difficile sont plus fréquents avec l’âge, les raisons de se bouger diminuent parfois.
Il est aussi important de trouver ou de retrouver un équilibre alimentaire correct. Pour certaines femmes, le passage du temps et la ménopause sont difficiles à vivre, et la nourriture est un refuge un peu trop confortable. Il est aussi possible qu’avec le temps, de mauvaises habitudes alimentaires se soient installées, qui se paient cash avec la diminution de l’activité physique.
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Davis, S.R. et al., Climacteric, 2012; 15 (5): 419 DOI: 10.3109/13697137.2012.707385.