Mercure : vous pouvez manger du poisson !
Le mercure et les poissons, quel rapport ?
Seuls certains poissons contiennent du mercure à des doses préoccupantes. Il s'agit principalement des poissons prédateurs, comme le requin, le thon ou l'espadon. Ceux-ci, en consommant de plus petits poissons, consomment aussi tout le mercure auquel ils ont été exposés, or leur corps ne l'élimine pas. C'est ainsi qu'on finit par en retrouver des traces non négligeables dans notre alimentation. Elles restent cependant sans danger pour la grande majorité de la population…
Le mercure dans les poissons n'augmente pas le risque cardiaque
Certaines études dans le passé ont indiqué que consommer beaucoup de poisson riche en mercure, et donc avoir dans le corps beaucoup de mercure, augmente pour les adultes le risque cardiovasculaire. Cette inquiétude n'est pas justifiée ; c'est en tout cas ce que montre une récente étude américaine qui a comparé les quantités de mercure trouvées dans le corps (plus précisément dans les ongles) de personnes qui avaient et n'avaient pas de problèmes de cœur. Résultat : les personnes souffrant de maladie cardiaque n'avaient pas plus de mercure dans l'organisme que celles qui ont le cœur en parfaite santé. C'est même plutôt l'inverse : la catégorie de personnes qui avait le plus de mercure dans le corps avait une santé cardiaque meilleure que les autres – un phénomène sans doute dû aux bénéfices pour le cœur du poisson lui-même.
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