Mycose à répétition : quelles sont les causes ?
Mycose à répétition : pourquoi ?
Les mycoses vulvo-vaginales sont principalement causées par la prolifération anarchique d’un champignon naturellement contenu dans la flore vaginale : Candida albicans. Si plusieurs facteurs peuvent expliquer cette multiplication pathogène, les fluctuations hormonales subies par la femme au cours de son cycle menstruel font figure de grandes gagnantes ! En effet, ces différentes modifications influent directement sur le pH du vagin et, de fait, entraînent un déséquilibre de l’écosystème complexe en place. Toutefois, d’autres explications peuvent également être avancées : alimentation trop riche en sucres, port prolongé de protège-slip, hygiène intime excessive, utilisation de produits d’hygiène inadaptés, prise de certains antibiotiques… Mais certaines mycoses récidivantes peuvent également révéler une pathologie sous-jacente telle que le diabète ou s’inscrire dans le cadre d’une immunodéficience provoquée par un traitement anticancéreux, par exemple.
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Les mycoses vaginales en 4 questions/réponsesMycose à répétition : comment ?
Les démangeaisons représentent le signe le plus probant de la mycose vaginale. Elles sont la conséquence de l’inflammation en œuvre et se caractérisent par leur intensité qui va de la simple gêne à la véritable douleur. Chez certaines femmes, le prurit occasionné va également générer des troubles urinaires tels que des brûlures mictionnelles, des difficultés à uriner ou des mictions plus fréquentes qu’à l’accoutumée. Parallèlement, les pertes vaginales vont également subir des modifications de texture en devenant plus épaisses, blanchâtres, voire caillebottées ou grumeleuses. Mais à la différence d’autres affections gynécologiques comme l’herpès génital ou certaines infections sexuellement transmissibles, ces leucorrhées sont inodores.
Mycose à répétition : que faire ?
Le premier réflexe à avoir, c’est de prendre rendez-vous avec son gynécologue. Seul ce spécialiste est habilité à conduire les examens médicaux nécessaires pour établir un diagnostic formel. En première intention, la plupart des praticiens préconisent l’application d’une pommade antifongique pendant une semaine ou l’introduction d’un ovule à libération prolongée une fois par mois pendant trois mois. Pour les mycoses les plus sévères ou ultra-récidivantes, l’administration d’un traitement antifongique par voie orale est parfois préconisée. La prise d’un probiotique peut également contribuer à rétablir l’équilibre d’une flore vaginale soumise à rude épreuve. Mais pour éviter les rechutes, il va falloir déterminer l’origine de cette mycose récidivante. Pour cela, le médecin va questionner sa patiente sur ses habitudes de vie afin de détecter une éventuelle piste explicative.
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