Des patchs contre l’allergie alimentaire…
Or l’éviction alimentaire est contraignante au quotidien, d’autant plus que de très faibles quantités d’allergène suffisent souvent à déclencher la réaction allergique. Il est ainsi nécessaire d’éplucher les étiquettes à la recherche de tout indice suggérant la présence de l’allergène dans les produits industriels et de cuisiner soi-même à l’aide d’ingrédients de base. Les déjeuners à l’extérieur sont aussi souvent impossibles (restaurant, snack, cantine…), sinon difficiles.
Alors que la désensibilisation par injections, gouttes ou comprimés sublinguaux n’est pour l’instant pas applicable, la voie des patchs de désensibilisation permettant de mettre l’allergène non pas en contact avec le sang mais uniquement avec la peau, donne pour l’instant de bons résultats, suggérant une possible utilisation prochaine par les allergiques alimentaires.
De tels tests sont actuellement menés par la société française DBV Technologies. L’intérêt des patchs de désensibilisation est que l’allergène reste au niveau des cellules de l’épiderme, sans pénétrer dans la voie sanguine, ce qui minimise les risques de choc anaphylactique (réaction allergique la plus grave et potentiellement mortelle).
En pratique, des années de recherche sont encore nécessaires avant de pouvoir proposer ce traitement de désensibilisation aux allergiques alimentaires. Pour l’instant, on s’oriente vers des patchs qui seraient à changer tous les jours, avec une durée de traitement de 2 à 3 ans.
De tels patchs de désensibilisation sont également à l’étude contre les allergies au lait et aux acariens...
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