Phyto-oestrogènes et ménopause
Aujourd’hui, les phyto-oestrogènes sont parfois utiliséscomme alternative au traitement hormonal substitutif (THS), qui associe œstrogènes et progestatif.
Certaines femmes ménopausées semblent en effet tirer profit d’un complément alimentaire à base de phyto-oestrogènes.
Néanmoins, les études n’ont pas démontré de manière formelle le rôle des isoflavones contre les bouffées de chaleur ou l’ostéoporose.
Phyto-oestrogènes : quelles précautions ?
Les effets positifs comme négatifs des phyto-oestrogènes sur l’humain sont encore mal connus. La prudence est recommandée dans certains cas :
- La consommation d’isoflavones est déconseillée aux patients souffrant d’hypothyroïdie, car ils peuvent augmenter le besoin en hormones thyroïdiennes.
- Certaines données incitent également à la prudence chez les personnes ayant des antécédents familiaux ou personnels de cancer du sein.
- Par ailleurs, les produits dérivés du soja comme le jus de soja (souvent appelé «lait» de soja malgré son peu de similitudes avec le lait de vache ou maternel) sont déconseillés au moins de 3 ans, en raison du manque actuel de données sur le rôle des isoflavones dans le développement endocrinien et immunitaire.
#E#Par précaution, il est aujourd’hui recommandé de limiter sa consommation quotidienne d’isoflavones à une dose inférieure à 1 mg/kg (soit 60 mg par jour pour une femme de 60 kg).
Pour repère, en moyenne, le jus de soja contient 7 mg d’isoflavones par 100 g et un dessert au soja 35 mg par 100 g.#E#
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