Portable et cancer : les Français n’ont rien changé
Le téléphone portable augmente potentiellement les risques de cancer
Les études se sont multipliées suggérant que l’usage du téléphone portable augmente les risques de cancer. Parallèlement, David Servan-Schreiber s’était entouré d’une vingtaine d’experts pour lancer « l’appel des 20 contre les dangers du portable ». De son côté, l’OMS a officialisé de tels risques en décidant de classer les portables comme « cancérigènes possibles ».
Peu de Français ont adopté les mesures de précaution
Des recommandations de prudence ont alors été réitérées. Qu’en est-il aujourd’hui ? Les Français ont-ils tenu compte des mesures de précaution et changé leurs habitudes ? Pas du tout ou très peu, comme le démontre un sondage Obea/InfraForces, mené auprès de 1.000 personnes entre le 23 et le 28 juin 2011.
Parmi les 85% de Français qui possèdent un portable, 71% ne prennent aucune précaution particulière pour se protéger d’effets cancérigènes potentiels. Seuls 2% ne téléphonent pas lorsque le réseau est mauvais, 6% évitent de porter leur mobile sur eux, 10% utilisent les oreillettes et 11% privilégient les SMS pour communiquer.
Pourtant, l’usage du portable est très fréquent : 73% téléphonent jusqu’à 2 heures par mois, 16% entre 2 et 4 heures, 5% de 4 à 6 heures et 6% plus de 6 heures.
Concernant les enfants, 29% des parents déclarent ne pas être favorables à fournir un portable à leurs enfants, mais 31% des ados de plus de 16 ans en possèdent un, et 2% des parents en ont offert un avant les 10 ans de leur enfant.
On retiendra que l’usage des oreillettes est une mesure de précaution efficace contre les ondes électromagnétiques émises par les portables et que cette habitude est facile à prendre. Quant aux enfants, le plus tard possible sera le mieux et autant privilégier les SMS…
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