Pour notre ligne et notre digestion : mastiquons !
On dépense plus d'énergie en mâchant plus
Moins on mâche, moins on dépense d'énergie. Pour preuve cette expérience sur des serpents, comme relatée par Arnaud Cocaul. Si l'on donne à des serpents (dont le système digestif présente des similitudes avec celui de l'homme) 4 formes de viande (hachée crue ou cuite, entière crue ou cuite), on constate que la viande entière crue demande le plus d'énergie pour être assimilée. À l'opposé, les serpents dépensent le moins d'énergie pour manger la même quantité de viande mais hachée et cuite.
En conclusion, puisque le rendement énergétique est différent, manger un steak au fast-food sera plus calorique qu'un steak cuisiné chez soi, à poids égal. Or avec l'industrialisation, notre alimentation est de plus en plus molle, voire liquide (yaourts à boire, smoothies, purées, plats préparés, glaces, hamburger...). Ainsi, le fait de moins mastiquer contribue en partie à la progression du surpoids et de l'obésité observée dans les pays industrialisés.
Plus on mange lentement, plus on est rassasié par une moindre quantité de nourriture
Manger lentement en mastiquant bien contribue à une meilleure satiété. Ainsi, on mange moins au cours du repas et on grignote moins entre les repas. Au final, le risque de prise de poids est moindre.
Il faut savoir que la mastication fait travailler de nombreux nerfs qui communiquent avec le système nerveux central, notamment au niveau de l'hypothalamus, centre régulateur de la faim. Autrement dit, plus on mâche, plus on informe notre cerveau sur notre prise de nourriture.
C'est ce que l'on observe si l'on demande à deux personnes de manger soit avec une grande cuillère, soit avec une petite. La satiété arrive plus rapidement avec la petite cuillère.
Autrement dit, on mange moins en faisant de petites bouchées et en prenant son temps.
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