Purifier l'eau, un geste d'avenir
En juillet dernier, malgré les récentes pluies, la nappe phréatique du Champigny, en Seine-et-Marne qui alimente un million de personnes en Ile-de-France, a atteint son plus bas niv eau historique. Une quantité d'eau insuffisante mais surtout une eau polluée qui affiche des taux de résidus de pesticides et de nitrates qui ont largement dépassé les plafonds réglementaires !
L'eau du robinet, potable ?
En France, la réglementation est très stricte quant à l'eau potable (une eau que l'on peut boire sans risque pour la santé). Mais le fait qu'une eau soit conforme aux normes, c'est-à-dire potable, ne signifie pas qu'elle soit exempte de matières polluantes, mais que leur concentration a été jugée suffisamment faible pour ne pas mettre en danger la santé du consommateur. Or, s'il y a une tendance à la réduction de la quantité de pesticides utilisés, les molécules ont une durée de vie longue ! La qualité de l'eau continue donc à se dégrader. Il arrive qu'une pollution soudaine atteigne un degré tel, que les pouvoirs publics recommandent à la population de ne pas consommer l'eau du robinet pendant quelques jours. En 2004, selon les données de l'Institut français de l'environnement, 96 % des eaux de surface et 61 % des nappes phréatiques présentaient au moins un pesticide, une hausse par rapport à 2002. De plus en plus de communes, notamment en Bretagne, sont confrontées à un problème de pollution par les nitrates.
Filtrer, pour quoi faire ?
Pas de germes pathogènes (bactéries, virus), pas d'organismes parasites, car les risques sanitaires liés à ces micro-organismes sont grands, pas de substances chimiques (nitrates, phosphates, métaux lourds, hydrocarbures, pesticides) en grande quantité. Mais elle doit être claire, contenir des oligo-éléments, des sels minéraux et avoir bon goût. C'est ce dernier point qui fait la première différence. Depuis 2001, la présence du chlore dans l'eau du robinet s'est accentuée, par peur des attentats. Et là encore, le besoin de chlore est différent selon les régions : à Strasbourg, l'eau issue du captage du 'Polygone' (distribuée à 75 % des strasbourgeois) est traitée avec 0,30 mg de chlore par litre, en traitement préventif alors qu'en région parisienne, il est nécessaire de traiter l'eau avec 0,50 mg de chlore/l, en traitement curatif… 'La filtration permet d'en réduire très nettement le goût et… l'odeur, explique Marie Soullam, chef de produit chez Brita, leader de la filtration, ce qui améliore grandement le développement des arômes, notamment pour le thé et le café. Autre intérêt, la présence de calcaire plus ou moins importante selon les régions, qui engendre des dépôts au niveau de la bouilloire ou de la cafetière est réduite très nettement.' Et les métaux ? 'Brita les filtre aussi, en particulier le plomb, le cuivre, l'aluminium, présents notamment dans les vieilles canalisations.' Comme une eau de source, l'eau filtrée améliore la texture des aliments cuits à l'eau et réduit l'écume se formant à la surface de l'eau pendant la cuisson.
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