Quand Papa mange trop et mal…
Cette étude a été menée en Chine, sur des souris, comme toujours dans les débuts d’une recherche.
Des femelles ont été inséminées avec le sperme de deux groupes de mâles, les uns nourris de façon équilibrée, les autres avec une alimentation bien grasse.
Ensuite, ils ont surveillé les différents souriceaux au fur et à mesure de leur croissance.
Il n’y avait pas vraiment de différence de poids chez les souriceaux.
Mais les chercheurs se sont aperçu que les petits nés des pères qui avaient mangé beaucoup de gras étaient affectés de deux facteurs de développement du diabète : intolérance au glucose et résistance à l’insuline.
La plupart du temps, les études menées sur des souris se confirment ensuite quand elles le sont sur les humains.
Donc, si vous envisagez de faire un enfant, et si votre compagnon se goinfre de charcuteries, incitez-le à mettre la pédale douce sur le gras !
De toutes façons, ça n’est pas bon pour sa santé à lui aussi.
Paule
Source : http://www.sciencemag.org/content/early/2015/12/29/science.aad7977
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