Quels sont vraiment les bienfaits du soja ?
Protéines et bons acides gras dans le soja
Attention : ce que l'on appelle communément des pousses de soja, ces petites pousses blanches et croquantes, que l'on consomme en légume dans les plats asiatiques, n'ont rien à voir avec le soja. Elles sont issues d'une autre plante, le haricot mungo.
Le soja – ou soja jaune – est une source de protéines végétales très importante.
il se présente le plus souvent sous forme de tofu, de tempeh (soja fermenté), de jus (souvent appelés « laits »), de desserts et autres « yaourts ». Le soja jaune peut s’utiliser en alternance avec la viande ou le poisson car il contient quelque 38 g de protéines pour 100 g. C’est également un aliment riche en fibres, en vitamines et en « bonnes graisses ». Il renferme en effet une grande proportion d’acides gras polyinsaturés : la viande, elle, est plus riche en acides gras saturés, des acides gras qui en excès sont néfastes à notre santé.
Le soja est par ailleurs un allié minceur.
A condition de le consommer au naturel. Mieux vaut éviter d’acheter trop souvent du tofu déjà frit, par exemple. Le tofu, de toute manière, est très facile à préparer : découpé en lamelle et sauté au wok avec des poivrons, des nouilles et des épices, il constitue la base d’un repas léger, équilibré et entièrement végétarien ! Les crèmes à base de soja sont également une alternative intéressante aux desserts lactés, notamment pour les personnes intolérantes au lactose, qui suivent un régime végétarien ou qui, tout simplement, en apprécient le goût. Elles ne sont pas forcément moins caloriques que les produits laitiers, mais contiennent moins de cholestérol.
Et la sauce soja ?
C'est l'une des formes du soja que l'on connaît le mieux. Mais on la consomme en si petite quantité que son impact sur la santé n'est pas très important. Attention tout de même, elle est très riche en sel !
Le soja, une source d’isoflavones
Le soja contient une grande quantité d’isoflavones, un phyto-oestrogène. Les phyto-oestrogènes sont des substances dont la structure chimique est très proche de l’oestradiol, l’une des principales hormones sexuelles féminines. Certaines études suggèrent donc qu’il pourrait y avoir un impact de la consommation de soja sur l’équilibre hormonal. Néanmoins, l’affinité des phyto-oestrogènes avec les récepteurs des oestrogènes est de 100 à 1000 fois moins forte que celle des hormones naturelles et de synthèse. Cette interaction est donc sans doute assez faible et très variable d’un individu à l’autre.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.