Soulager en douceur la digestion
- 1 - Troubles digestifs : les symptômes
- 2 - Digestion : traiter au cas par cas
- 3 - Remontées acidesLe reflux gastro-œsophagien (RGO) se manifeste par des remontées acides et par le pyrosis, c’est-à-dire la sensation de brûlure partant du creux de l’estomac et remontant derrière le sternum jusque parfois dans la gorge.Symptômes associésCes remontées peuvent aussi causer voix cassée, toux chronique, laryngites à répétition et même douleurs thoraciques. Se pencher trop en avant provoque des brûlures, les vêtements serrés et le surpoids écrasent l’estomac et facilitent le pyrosis, et la position couchée favorise les remontées acides, c’est la raison pour laquelle les douleurs surviennent souvent la nuit, après le dîner. Pensez à relever la tête de votre lit.Conseils alimentairesRien n’est interdit, mais dînez léger, limitez fritures, boissons gazeuses, jus d’agrumes, laitages (donnant parfois des flatulences qui exercent une pression sur l’abdomen et l’estomac), café qui favorise le relâchement du sphincter entre l’estomac et l’œsophage, et favorise ainsi remontées acides et brûlures, aliments épicés et acides.Enlevez la peau des tomates et préférez le jus de citron au vinaigre.Privilégiez les légumes, crus ou cuits à chaque repas, les fruits entre les repas et le poisson, cuit à l’eau ou à la vapeur.Si les symptômes persistent consultez, car il peut s’agir d’un ulcère gastrique ou du duodénum.Intestin irritableColopathie fonctionnelle, côlon irritable ou syndrome de l’intestin irritable (SII), trois appellations pour désigner un dysfonctionnement du gros intestin, responsable de douleurs abdominales surtout après les repas, de ballonnements, de crampes intestinales (qui disparaissent en général avec l’évacuation de gaz ou de selles).Symptômes associésDes troubles du transit (diarrhées et/ou constipation) sont souvent associés et parfois même avec maux de tête, mauvaise haleine, nausées. Quand le SII est chronique, il est recommandé de revoir son hygiène de vie (pratiquer une activité physique régulière, avoir une alimentation riche en fibres) et de pratiquer relaxation ou yoga.Conseils alimentairesÀ la longue, les personnes qui souffrent du SII finissent par repérer les aliments qui ne leur conviennent pas : choux, haricots, lentilles, plats en sauce et gras, tomates, concombre, radis, céleri, alcool, sucre et édulcorants… C’est variable mais, là encore, pas d’interdiction.Une chose est sûre, il faut bien mastiquer, manger à des heures régulières et boire de l’eau ou des tisanes régulièrement dans la journée.Si les symptômes persistent, le médecin recherchera une infection digestive (gastro-entérite) ou encore une intolérance au gluten.Conseils de pharmarcienIndigestion, appelée à tort crise de foie.Faire une petite diète. Médicaments possibles :les antispasmodiques pour calmer les douleurs d’estomac ;le citrate de bétaïne pour accélérer la digestion ;les antiacides légers pour soulager brûlures et remontées acides ;les cholérétiques, souvent à base de plantes, pour stimuler la digestion des graisses ;les alginates pour protéger la muqueuse gastrique ; et homéopathie.Brûlures d’estomac.Médicaments possibles :les pansements gastriques soulagent les symptômes rapidement mais transitoirement ;les antiacides, utilisés le plus souvent 2 heures après les repas, neutralisent l’acidité par effet tampon ;les alginates (ou l’association antiacide/alginate) forment un gel qui protège l’estomac et évitent les remontées acides ;les antisécrétoires d’acide pour les brûlures persistantes : anti-H2, bien supportés mais dont l’effet s’atténue au fil des prises, ou inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), à prendre 10 minutes avant le petit-déjeuner, plus puissants, qui agissent sur la durée.Intestin irritable.
Troubles digestifs : les symptômes
Qui n’a pas, un jour ou l’autre, souffert de remontées acides, douleurs abdominales, diarrhée ou constipation, parfois alternées ?
Ces troubles sont douloureux et plus encore quand les symptômes deviennent chroniques.
Le stress, c’est incontestable, joue un rôle dans le déclenchement des brûlures d’estomac.
Pression ou harcèlement au travail, contrariétés familiales, soucis de santé… chez certaines personnes, c’est l’estomac qui, en réaction, regimbe.
Une preuve : celles qui sont sujettes aux reflux gastriques se sentent souvent mieux le week-end ou pendant les vacances.
De même, l’anxiété accélère le transit intestinal et provoque des diarrhées ou un syndrome de l’intestin irritable (SII).
On sait que celui-ci apparaît dans 15 à 20 % des cas après une gastro-entérite sérieuse de plus de 5 jours, mais plus souvent chez les personnes au profil anxieux.
D’autres hypothèses sont avancées, notamment :
- Une hypersensibilité digestive, elle-même souvent liée à un événement stressant qui remonte à l’enfance ou à l’adolescence. D’où l’intérêt de la relaxation.
- Des anomalies du contrôle de la douleur sont également en cause et expliquent que certaines personnes ressentent davantage ce qui se passe dans leur corps et donc dans les intestins.
Digestion : traiter au cas par cas
Outre le stress, l’alimentation entre en ligne de compte dans la survenue des troubles gastriques et intestinaux, qu’ils soient ponctuels ou chroniques.
Remontées acidesLe reflux gastro-œsophagien (RGO) se manifeste par des remontées acides et par le pyrosis, c’est-à-dire la sensation de brûlure partant du creux de l’estomac et remontant derrière le sternum jusque parfois dans la gorge.Symptômes associésCes remontées peuvent aussi causer voix cassée, toux chronique, laryngites à répétition et même douleurs thoraciques. Se pencher trop en avant provoque des brûlures, les vêtements serrés et le surpoids écrasent l’estomac et facilitent le pyrosis, et la position couchée favorise les remontées acides, c’est la raison pour laquelle les douleurs surviennent souvent la nuit, après le dîner. Pensez à relever la tête de votre lit.Conseils alimentairesRien n’est interdit, mais dînez léger, limitez fritures, boissons gazeuses, jus d’agrumes, laitages (donnant parfois des flatulences qui exercent une pression sur l’abdomen et l’estomac), café qui favorise le relâchement du sphincter entre l’estomac et l’œsophage, et favorise ainsi remontées acides et brûlures, aliments épicés et acides.Enlevez la peau des tomates et préférez le jus de citron au vinaigre.Privilégiez les légumes, crus ou cuits à chaque repas, les fruits entre les repas et le poisson, cuit à l’eau ou à la vapeur.Si les symptômes persistent consultez, car il peut s’agir d’un ulcère gastrique ou du duodénum.Intestin irritableColopathie fonctionnelle, côlon irritable ou syndrome de l’intestin irritable (SII), trois appellations pour désigner un dysfonctionnement du gros intestin, responsable de douleurs abdominales surtout après les repas, de ballonnements, de crampes intestinales (qui disparaissent en général avec l’évacuation de gaz ou de selles).Symptômes associésDes troubles du transit (diarrhées et/ou constipation) sont souvent associés et parfois même avec maux de tête, mauvaise haleine, nausées. Quand le SII est chronique, il est recommandé de revoir son hygiène de vie (pratiquer une activité physique régulière, avoir une alimentation riche en fibres) et de pratiquer relaxation ou yoga.Conseils alimentairesÀ la longue, les personnes qui souffrent du SII finissent par repérer les aliments qui ne leur conviennent pas : choux, haricots, lentilles, plats en sauce et gras, tomates, concombre, radis, céleri, alcool, sucre et édulcorants… C’est variable mais, là encore, pas d’interdiction.Une chose est sûre, il faut bien mastiquer, manger à des heures régulières et boire de l’eau ou des tisanes régulièrement dans la journée.Si les symptômes persistent, le médecin recherchera une infection digestive (gastro-entérite) ou encore une intolérance au gluten.Conseils de pharmarcienIndigestion, appelée à tort crise de foie.Faire une petite diète. Médicaments possibles :les antispasmodiques pour calmer les douleurs d’estomac ;le citrate de bétaïne pour accélérer la digestion ;les antiacides légers pour soulager brûlures et remontées acides ;les cholérétiques, souvent à base de plantes, pour stimuler la digestion des graisses ;les alginates pour protéger la muqueuse gastrique ; et homéopathie.Brûlures d’estomac.Médicaments possibles :les pansements gastriques soulagent les symptômes rapidement mais transitoirement ;les antiacides, utilisés le plus souvent 2 heures après les repas, neutralisent l’acidité par effet tampon ;les alginates (ou l’association antiacide/alginate) forment un gel qui protège l’estomac et évitent les remontées acides ;les antisécrétoires d’acide pour les brûlures persistantes : anti-H2, bien supportés mais dont l’effet s’atténue au fil des prises, ou inhibiteurs de la pompe à protons (IPP), à prendre 10 minutes avant le petit-déjeuner, plus puissants, qui agissent sur la durée.Intestin irritable.
Médicaments possibles :
- les antispasmodiques permettent de diminuer les contractions intestinales et d’agir sur les douleurs abdominales pendant les crises, mais à ce jour, il n’existe pas de traitement réellement efficace ;
- les laxatifs doux ou ralentisseurs du transit, selon le cas, peuvent être utiles pour améliorer le transit intestinal, mais toujours ponctuellement ;
- certains antidépresseurs sont parfois prescrits à très faible dose pour abaisser les seuils douloureux, mais c’est rarement nécessaire ;
- les probiotiques peuvent avoir un intérêt.
Créée en 2010, l’Apssii, Association des patients souffrant du syndrome de l’intestin irritable, promeut la recherche fondamentale, biologique et thérapeutique du SII et anime le partage d’informations entre malades.
Service d’hépato-gastroentérologie du Pr Sabaté, hôpital Louis-Mourier, 178 rue des Renouillers, 92700 Colombes.
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