Vitamine C : le dosage est le plus souvent inutile
Suite à une enquête menée auprès des établissements de santé, la Haute Autorité de santé (HAS) a constaté un recours fréquent au dosage de la vitamine C lors de bilans nutritionnels réalisés avant et après une chirurgie bariatrique, ou pour des patients atteints de maladie malabsorptive, dénutris, sous nutrition artificielle ou dialysés. Ce dosage trop fréquent pourrait s'avérer dangereux avec "un risque de surdiagnostic, de déficits ou de carences" indique l’autorité dans son communiqué. De plus, non remboursé par la Sécurité Sociale, l’examen peut coûter cher aux patients.
Un dosage recommandé uniquement en cas de suspicion de scorbut
Comme son nom l'indique, le dosage de la vitamine "antiscorbutique" ne s'imposerait qu'en cas de suspicion de scorbut. Il devrait être "limité aux patients pour lesquels une carence vitaminique profonde et prolongée est suspectée du fait de l’existence de symptômes évocateurs de scorbut, principalement hémorragies diffuses, saignements des gencives, arthralgies, troubles de la cicatrisation" précise la HAS.
Résultat d'une alimentation faible en fruits et légumes, la "maladie des marins" a quasiment disparu dans les pays industrialisés. Elle touchait autrefois les équipages partis de longs mois en mer, sans possibilité de consommer des provisions fraîches et pouvait causer la mort.
Le mieux : faites le plein de fruits et de légumes !
En cas de suspicion de carence, la HAS indique qu’un apport en vitamine C sans dosage préalable serait adapté dans la majorité des cas. Au quotidien, le suivi d’une alimentation équilibrée (fruits et légumes notamment) reste une manière sûre et dénuée de risques d’éviter toutes carences.
Vidéo : Les vitamines et minéraux expliqués en vidéo
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