Bonnes et mauvaises graisses : on fait le point
Selon ces nutritionnistes amateurs, les « mauvaises » graisses seraient toutes celles d’origine animale, soit le beurre et la crème, le gras des viandes, des charcuteries et des fromages.
Quant aux « bonnes », ce seraient celles qui sont d’origine végétale, c’est-à-dire toutes les huiles, y compris celle de noix de coco qui devient furieusement à la mode.
Or, les lipides qui composent les graisses sont tous constitués d’acides gras.
Ceux-ci ont des structures chimiques différentes. Certains sont dits mono ou poly « insaturés », d’autres sont dits « saturés ».
Tous jouent des rôles importants et différents dans notre organisme. Tous sont utiles.
Mais un excès d’acides gras saturés peut être nocif pour le système cardiovasculaire.
Les graisses d’origine animale sont plus riches en ces acides gras saturés que celles d’origine végétale. Sauf celles des poissons gras qui renferment des acides gras polyinsaturés, les fameux Omega 3.
C’est pourquoi, elles sont bien trop hâtivement baptisées « mauvaises ».
Les acides gras insaturés ont, au contraire, un effet protecteur sur le système cardiovasculaire.
Les graisses végétales, sauf celles de la noix de coco, des huiles de palme et de coprah, sont très fournies en ces acides gras insaturés. D’où ce qualificatif de « bonnes ».
Mais tous ces lipides apportent 9 calories par gramme, quelle que soit la composition de leurs acides gras.
Un excès de « bonnes » graisses peut devenir nocif car il déséquilibre votre alimentation et vous fait prendre du poids.
Seules les quantités comptent. Ne vous privez pas de beurre sur vos tartines du matin, mettez un bouchon verseur sur votre bouteille d’huile ;
Et surtout, oubliez ces stupidités de bonnes et mauvaises graisses.
Paule
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