Les édulcorants : au bonheur des gourmands
Selon les dernières données, 67% des hommes et 50% des femmes sont en surpoids en France (1). L'excès de sucre est pointé du doigt comme responsable de ces chiffres qui augmentent, et plus encore dans l'épidémie de diabète que nous connaissons actuellement. Vous êtes accro ? Pour limiter les doses de sucre, pensez aux édulcorants, qui font illusion sans contenir trop de calories.
Les édulcorants intenses : la saveur sans les kilos en trop
La première famille est celle des édulcorants intenses. On les retrouve dans les produits de l'industrie agroalimentaire pour relever les produits allégés et boissons light. Ils existent également sous forme de comprimés de sucre de synthèse (comme Canderel), mais aussi en poudre ou sous forme liquide pour être utilisés dans les recettes de cuisine, en substitution au sucre. Ils ont un pouvoir sucrant élevé tout en présentant une valeur énergétique négligeable : idéal dans le cadre d'un régime hypocalorique. Ils sont également indiqués pour les diabétiques car ils ne provoquent pas d'augmentation du taux de glucose sanguin. Parmi les édulcorants intenses, figure l'aspartame. A quantité égale, il est aussi calorique que le sucre. Mais parce qu'il a un pouvoir sucrant nettement plus élevé, il suffit d'une toute petite quantité pour produire un goût agréable. Les cyclamates, l'acésulfame K et le sucralose sont d'autres édulcorants intenses régulièrement utilisés.
Respecter la dose journalière autorisée
Quelques précautions doivent cependant être suivies : les édulcorants intenses sont des composants chimiques. Si leur consommation est normalement sans danger, les autorités sanitaires internationales ont néanmoins fixé une dose journalière admissible (DJA). Il faut donc éviter les excès. L'aspartame, qui avait été dans la ligne de mire de certains chercheurs avant d'être finalement blanchi par le Comité scientifique pour l'alimentation humaine de la commission européenne, possède une DJA s'élevant à 40 milligrammes par kilo de poids corporel par jour. Soit, pour une personne de poids moyen, l'équivalent de dix litres de soda light. Et encore, il faudrait une exposition au long terme pour qu'une menace sur la santé soit constituée. Le seul vrai risque concerne les personnes atteintes de phénylcétonurie (PCU), une maladie génétique rare. Celles qui en souffrent assimilent mal la phénylalanine, un acide aminé présent dans les protéines animales, certains végétaux et…l'aspartame. S'accumulant dans le cerveau, la phénylalanine détruit progressivement ses cellules.
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