Douleurs menstruelles : la société les normalise
“La société dans laquelle nous vivons a normalisé la douleur liée aux règles, il faut donc que nous redéfinissions ce qui caractérise des règles ‘anormales’. Si les symptômes associés affectent la vie quotidienne, que la personne ne peut pas aller travailler ou étudier, si elle est incapable de mener une vie sociale normale, ce sont des signes clairs qu’une intervention médicale est nécessaire”, a réagi dans un communiqué de presse l’autrice principale de l’étude, la médecin Sophie Davenport.
Certains cas d’endométriose restent “stagnants”. Cependant, la maladie s’avère souvent très invalidante, et, pour les personnes concernées, recevoir un diagnostic tardif aggrave les symptômes. Comme l’explique l’association de référence EndoFrance : “Dans un tiers des cas, l’endométriose ne se développe pas, stagne, voire régresse grâce au traitement (médical ou chirurgical) ou de façon spontanée, notamment pour les formes superficielles. Cependant, on sait aussi que certaines endométrioses vont évoluer vers des formes sévères dont la prise en charge est complexe et relève de la multidisciplinarité. C’est là tout l’intérêt d’un diagnostic le plus précoce possible, pour éviter une potentielle aggravation des symptômes et une détérioration de la qualité de vie.”
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