J'achète, j'achète pas... le grain de sel de Paule Neyrat sur les produits alimentaires, décembre 2009.
J'achète
uniquement du chocolat qui porte la mention " pur beurre de cacao ". L'Europe a autorisé l'utilisation de M G V (matières grasses d'origine végétale) autres que celle du cacao, soit six graisses d'origine tropicale : beurres d'illipé et de kokum gurgi (extraits des noyaux des fruits de ces arbres qui poussent en Inde), beurre de karité (arbre sacré dit " arbre à beurre " des savanes de l'Afrique de l'Ouest et classé dans les espèces menacées !), noyaux de mangue et huile de palme. Pourquoi ? Parce qu'elles sont moins chères. Illipé, kokum gurgi, karité sont très utilisés en cosmétiques. Dans du chocolat ? Beurk...
Je n'achète pas
de jambon dit " portionnable ", une nouveauté dans certaines grandes surfaces. Chaque tranche est emballée individuellement dans une poche de plastique et celles-ci sont attachées l'une à l'autre. Ce produit coûte quasiment le double des classiques jambons sous blister. De plus, c'est même pas pratique car il faut batailler quatre fois pour ouvrir chaque poche afin d'en extraire la tranche.
J'achète
une yaourtière et j'en offre comme cadeau de Noël à mes copines. Rien de plus facile que de fabriquer ses yaourts soi-même, ça revient beaucoup moins cher et je peux les parfumer comme je veux.
Je n'achète pas
de produits qui contiennent de l'huile de palme. Non seulement elle est super riche en acides gras saturés, très mauvais pour les artères, mais elle représente un abominable fléau pour l'environnement. En effet, on ne cesse, en Indonésie et en Malaisie, de planter des palmiers par milliers d'hectares pour la produire. On détruit ainsi la forêt tropicale, ce qui menace la biodiversité, chasse les orangs-outans de leur habitat naturel et accélère le réchauffement de la planète : la déforestation de ces pays représenterait 2 milliards de tonnes de gaz à effet de serre chaque année. Plus de la moitié des produits industriels contient de l'huile de palme, souvent cachée sous le terme d' " huile végétale ". Alors, je regarde les étiquettes car c'est aux consommateurs d'agir pour lutter contre cette abomination et préserver en même temps leur santé.
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