Les vertus protectrices des bioactifs présents dans les fibres

Souvent négligées dans notre alimentation trop industrielle, les fibres constituent non moins de précieuses alliées pour soutenir la santé globale. Une étude, parue dans la revue Nutrients, apporte une nouvelle démonstration de leurs vertus sur l’organisme, en se focalisant spécifiquement sur des composés présents dans les fibres insolubles.
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Essentielles pour notre santé, amies de nos intestins, atouts minceur et alliées incontournables de notre silhouette… Les qualificatifs dithyrambiques que l’on emploie pour désigner les fibres alimentaires se cueillent à foison. Ces substances désignent des glucides complexes (cellulose, pectine…) que l’on retrouve naturellement dans les aliments d’origine végétale.

Ces parties des végétaux cachées dans les fruits, les céréales et les légumes ne sont pas transformées, ni digérées, ni absorbées par le système digestif (intestin grêle).

Les fibres, ce trésor oublié de notre alimentation

Dotées d’une solide réputation de protectrices de notre santé globale, les fibres jouent un rôle important dans la régulation de la glycémie, elles aident à diminuer le taux de cholestérol, contribuent à contrôler le poids en jouant sur la satiété, stimulent le transit intestinal et luttent contre la constipation. Une alimentation riche en fibres est aussi associée à une réduction du risque de cancer colorectal, selon plusieurs études.

Près de 9 Français sur 10 ne mangent pas assez de fibres

Problème, au quotidien, ces fibres restent encore trop boudées par la majorité des Français dans l’assiette : 89,7 % des adultes de 18 à 54 ans n’atteignent pas les recommandations fixées à 25 g de fibres par jour, selon des données de Santé publique France (2021).

L’agence sanitaire gouvernementale a décortiqué les raisons de cette désaffection, pointant du doigt une consommation trop pauvre en produits céréaliers notamment complets (plus de 60 % des adultes ne les incluent pas dans leur alimentation), insuffisante également en légumes secs (plus de 85 % des adultes ne respectent pas la recommandation) mais aussi en fruits et légumes (72 % des adultes en consomment en-deçà des 5 préconisés par jour).  

Cette place minime accordée aux fibres alimentaires est problématique pour la santé, favorisant le risque de cancer : 4 723 nouveaux cas de cancers sur les 346 000 nouveaux cas de l’année 2015 seraient attribuables à une faible consommation de fibres alimentaires, selon un rapport du Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC 2018).

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