Mal des transports, comment en venir à bout ?
Une question de perception
Que se passe-t-il quand on dit avoir « mal au cœur » ? Ce malaise résulte en fait d’une confusion de l’organisme face à des informations contradictoires transmises par le cerveau, l’œil et les muscles. En effet, pour se situer dans l’espace et réagir face aux mouvements de l’environnement, l’organisme dispose de plusieurs sources d’informations. La perception visuelle est la plus évidente, elle situe notamment notre corps par rapport au plan de l’horizon. La perception du déplacement de l’organisme se fait grâce à l’oreille interne, un organe double situé de part et d’autre de la boîte crânienne. Enfin, la perception de notre corps dans l’espace apportée par de nombreux récepteurs situés dans les muscles. On parle de sensibilité « proprioceptive ». Il existe également des connexions entre ces centres de l’équilibre et les noyaux du nerf vague (pneumogastrique), ce qui explique l’existence de nausées et de vomissements lors du mal des transports.
L’organisme chamboulé
Toutes ces informations sont transmises au cerveau où elles sont analysées, comparées, évaluées et répertoriées afin de donner la position du corps dans l’espace. Mais lorsque les informations paraissent contradictoires, l’organisme est incapable de juger réellement de ce qui se passe. C’est le cas lorsque vous êtes assis dans un train à quai et à l’arrêt, et que vous en regardez un autre partir. Vous avez alors l’impression que c’est votre wagon qui s’en va. Le regard doit alors se fixer sur quelque chose de précis pour distinguer que vous êtes immobile et que c’est l’autre train qui part. C’est ce type d’inadéquation qui provoque « le mal des transports ».
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