Sur la peau ou sur les vêtements ?
Parmi les multiples répulsifs sur le marché, tous ne sont pas utilisables de la même façon. Certains peuvent être appliqués sur la peau, d'autres sont à diffuser sur les vêtements et les moustiquaires, afin de les imprégner. En effet, on estime que 40 % des piqûres se produisent à travers un tissu.
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Moustique : choisir le bon répulsifIl s'agit, par exemple, de la perméthrine (Biovectrol® Tissus, Cinq sur Cinq Tropic® spray vêtement, etc). Ces produits ciblent le système nerveux des moustiques, et peuvent donc avoir des effets neurotoxiques. Les modalités d'usage sont généralement précisées sur la notice d'explication.
"Tous les répulsifs font actuellement l'objet d'une réévaluation de leurs effets, en tant de protecteurs mais aussi concernant les risques de toxicité", souligne Marcelline Grillon. Certains, considérés comme essentiels, devront déposer une demande d'autorisation de mise sur le marché (AMM) – au même titre que les médicaments.
Les huiles essentielles efficaces
Outre ces solutions chimiques, des alternatives naturelles efficaces existent : les huiles essentielles qui ont une action répulsive sur les moustiques. La plus connue est l'huile essentielle de citronnelle.
"Cette essence fonctionne plutôt bien, soit en diffusion, soit en application sur la peau", indique Marcelline Grillon. Celles à base de lavande, d'eucalyptus citronné, de menthe poivrée ou encore de lemongrass sont à tester. "Mais il ne faut pas les utiliser chez l'enfant, et elles doivent s'appliquer à de très faibles doses", avertit cette pharmacienne.
En effet, naturel ne signifie pas sans danger. Et la forte concentration de produit peut rapidement provoquer des symptômes de surdosage. Le contact cutané peut, par exemple, donner lieu à des irritations ou des sensations de brûlure.
"Il faut toujours faire attention avec les huiles essentielles, résume Marcelline Grillon. Par ailleurs, cela peut être insuffisant en zone infestée." Attention également à la nature des huiles essentielles utilisées : sauge, eucalyptus ou encore camphre peuvent provoquer des convulsions chez l'enfant.
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Répulsifs pour la protection contre les piqûres d'arthropodes (hors araignées, scorpions, scolopendres et hyménoptères) / Composition, nom commercial, présentation et mode d'utilisation, ministère de la Santé, version du 1er mars 2016
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Why I’d Rather Cuddle with a Shark than a Kissing Bug, Bill Gates, 10 octobre 2016