Le plan canicule 2008 est lancé
Mis en place chaque année depuis l'été 2004, le plan est destiné à prévenir et à lutter contre les conséquences sanitaires d'une canicule. Il repose notamment sur la mise en oeuvre de mesures de protection des personnes à risques hébergées en institutions (établissements pour personnes âgées ou handicapées, établissements de soins), le repérage des personnes à risques isolées - grâce notamment au dispositif de recensement assuré par les communes -, à l'information du public et l'activation d'un système d'alerte. Ce dernier comprend trois niveaux progressifs, déclenchés à partir de l'évaluation du risque sanitaire et météorologique réalisée chaque jour par l'Institut de veille sanitaire (InVS), en concertation avec Météo France. Le premier niveau consiste en une veille saisonnière exercée sur la période comprise entre le 1er juin et le 31 août. Elle repose sur une surveillance quotidienne de l'activité sanitaire et la vérification des différents dispositifs opérationnels. Par ailleurs, durant cette période, le numéro gratuit d'information "Canicule Info Service (0800 06 66 66), mis en place par les pouvoirs publics, est activé. Le second niveau est déclenché en cas de risque de canicule en cours ou prévu jusqu'à 3 jours en avance. Il prévoit la mise en oeuvre des actions adaptées, en particulier l'activation des plans bleus dans les établissements pour personnes âgées et personnes handicapées, ainsi que des plans blancs dans les hôpitaux. Enfin, le dernier niveau - dit de "mobilisation maximale" - est activé sur décision du Premier ministre, dès que la canicule provoque un impact sanitaire important, étendue sur une grande partie du territoire ou est à l'origine d'effets collatéraux importants (délestages ou pannes électriques, sécheresse...).
Parmi les nouveautés du plan canicule 2008, figure notamment l'activation d'un dispositif spécifique pour les hôpitaux. Baptisé "établissements de santé en tension", il prévoit la coordination des établissements pendant les périodes estivales sous le contrôle des agences régionales de l'hospitalisation (ARH). Cette coordination doit permettre d'adapter en permanence les capacités d'hospitalisation aux besoins. La régulation sera mise en oeuvre au moyen d'un ensemble de mesures préventives et maîtrisées qui doivent permettre déviter le recours au plan blanc : organisation de sorties anticipées, ajout de lits supplémentaires dans certains services, organisation de la déprogrammation dans un ordre établi, gestion des moyens matériels et humains supplémentaires mobilisés de façon graduée et adaptée à la situation et, enfin, communication de la situation auprès des médecins libéraux pour contrôler les adressages aux urgences.Plus de renseignements :www.sante-jeunesse-sports.gouv.frwww.hopital.fr
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