Le poisson : chassez les idées reçues !
Pour notre santé, nous devons manger du poisson :
- Deux à trois fois par semaine.
Les poissons sont riches en protéines, minéraux et vitamines, mais également en oméga-3, des acides gras polyinsaturés bénéfiques à notre santé, notamment cardiovasculaire, qui nous font souvent défaut dans notre mode d’alimentation actuel. Pour ces raisons, nous devrions consommer du poisson au moins deux fois par semaine, voire plutôt trois fois, en variant les types de poissons.
Toujours pour notre santé, il est conseillé de privilégier :
- Les petits poissons.
Avec la pollution de notre environnement, les poissons accumulent des métaux lourds toxiques.
La teneur en métaux lourds des poissons augmente en toute logique avec la taille des poissons, leur durée de vie et leur alimentation (les poissons prédateurs sont plus chargés en métaux lourds).
Les poissons de mer sont riches en fluor.
- Vrai.
Le fluor est bénéfique à la santé des dents. L’eau représente notre principale source de fluor, mais les poissons de mer et le thé représentent d’autres sources intéressantes.
La congélation affecte les valeurs nutritives des poissons.
- Faux.
Les poissons sont surgelés très rapidement après la pêche, le plus souvent sur le bateau. Le processus de surgélation modifie légèrement le goût et la texture des aliments, mais n’altère pas les qualités nutritionnelles du poisson (protéines, lipides, minéraux, vitamines).
Le poisson surgelé est une excellente alternative au poisson frais !
Le poisson est une source importante d’oméga-3.
- Vrai.
Nos habitudes alimentaires ont fortement évolué. Nous consommons actuellement beaucoup trop d’acides gras polyinsaturés oméga-6 et insuffisamment d’oméga-3. Pour rétablir un certain équilibre, nous devons diminuer les premiers (viandes, viandes transformées, produits industriels) et augmenter les seconds (poissons, fruits à coques, huile de colza…).
En règle générale, les poissons d’élevage sont plus pollués que les poissons sauvages.
- Vrai.
C’est le cas du saumon notamment. Ceci dit, mieux vaut manger du poisson d’élevage que pas de poisson ! D’élevage ou sauvage, le poisson reste bénéfique pour la santé en raison notamment de l’apport en oméga-3.
Les femmes enceintes ne doivent pas manger de poisson.
- Faux.
Les femmes enceintes doivent privilégier les petits poissons, lesquels contiennent moins de métaux lourds toxiques, et ne pas en abuser. Si nécessaire, le médecin peut recommander une supplémentation en oméga-3, des acides gras essentiels pendant la grossesse pour le développement cérébral de l’enfant, mais aussi pour la santé de la mère, et pour prévenir le risque de baby blues.
Le poisson est moins riche en protéines que la viande de bœuf.
- Faux.
Le poisson est aussi riche en protéines que la viande de bœuf, avec 18 à 20g de protéines pour 100 g.
Le poisson frit est 2 à 3 fois plus calorique que le poisson cuit à la vapeur.
- Vrai.
Qu’il s’agisse de poisson dit « maigre », « demi-gras » ou « gras » comme le hareng et le maquereau, le poisson reste peu calorique (90 à 130 kcal / 100 g). À condition toutefois de le cuisiner judicieusement. Par exemple, sachez que le poisson frit est 2 à 3 fois plus calorique que le poisson cuit à la vapeur ou au four !
Le saumon sauvage est plus riche en oméga-3 que le saumon d’élevage.
- Vrai.
Les saumons d’élevage sont plus gras, mais aussi plus riches en oméga-6. Résultat, le rapport oméga-3/oméga-6 est d’environ 10/1 contre 4/10 pour le saumon sauvage. Mais dans tous les cas, d’élevage ou sauvage, l’apport en oméga-3 reste intéressant.
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