Le régime méditerranéen protège les personnes à risque cardiovasculaire
Une réduction de 30 % des évènements cardiovasculaires
Pour les besoins de l’étude, 7.447 personnes – soit des hommes de 55 à 80 ans, soit des femmes de 60 à 80 ans – ont été suivies pendant 5 ans. Elles ne présentaient aucune pathologie cardiaque, mais avaient un risque cardiovasculaire accru en raison d’un diabète ou encore, d’un surpoids, d’un tabagisme, d’une hypertension artérielle, d’un excès de mauvais cholestérol, d’antécédents cardiovasculaires familiaux.
Ces personnes ont ensuite été réparties en trois groupes : le premier recevait juste des conseils de base pour réduire ses apports en graisses. Les second et troisième groupes étaient invités à suivre un régime de type méditerranéen, avec en plus, soit quatre cuillerées à café d'huile d'olive extra vierge par jour (pour leurs richesses en acides gras protecteurs) pour le second groupe, soit 30 grammes par jour d'un mélange de noix, noisettes et amandes pour le troisième groupe.
Or par rapport au premier groupe, ces deux derniers ont présenté une réduction de 30 % du nombre d'événements cardiovasculaires, ce qui n’a rien d’anodin.
Le régime méditerranéen en pratique
- La cuisine méditerranéenne repose sur une large portion quotidienne de fruits et de légumes frais en diversifiant au possible (tomates, poivrons, courgettes, aubergines, concombres, etc.).
- Les aliments très riches en fibres comme le pain et les céréales complètes sont aussi les bienvenus.
- Les huiles d'olive et de colza doivent remplacer le beurre, la margarine et la crème.
- Poissons, volailles et viandes blanches se substituent aux charcuteries et viandes plus grasses.
- Côté assaisonnements, on peut faire de vraies sauces tomates, des sauces au citron, recourir aux herbes de Provence, etc.
- Et pour la cuisson, il y a le choix entre la cuisine à l'étouffée, les petits plats vapeur et les grillades nature …
Rien de très compliqué en somme, hormis le prix parfois prohibitif des fruits et de certains légumes : est-il normal que ces derniers soient autant taxés que les produits gras et sucrés ?
Cette fois, la réponse est dans le camp des politiques !
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