Stéphanie Neau : 35 kilos de moins, la joie de vivre en plus
e-sante : Quels sont les éléments qui vous ont poussé vers la pose d'un anneau gastrique ?
Stéphanie Neau : Après une prise de poids très importante due à un choc psychologique (drame familial) lors de mon adolescence, j'ai vécu régime sur régime durant des années. Ils ont donné des résultats positifs, mais je reprenais systématiquement ce que j'avais perdu, et même plus encore. J'ai donc été victime du phénomène qu'on appelle communément « le yoyo ». Au bout de dix ans, je suis devenue obsédée psychologiquement par ce surpoids, lequel me ruinait la vie à tous points de vue : problème d'habillement, regard des autres, trouble de la libido, incapacité de se regarder dans un miroir, plus envie de sortir, de faire du sport J'ai donc décidé d'employer les grands moyens pour m'aider à perdre du poids et surtout à ne pas en reprendre. L'objectif était tout simplement de me redonner le goût de vivre...
e-sante : Comment avez-vous vécu cette intervention ? Et ses suites ?
Stéphanie Neau : L'idée venait de moi. J'étais très déterminée à subir cette intervention. Ceci dit, comme toute opération chirurgicale, j'appréhendais le passage à l'acte. Une fois opérée, la première étape était passée. Donc dans mon esprit je savais que le grand combat de la perte de poids commençait. Le plus difficile, ce sont les premiers jours qui suivent l'opération car on n'ose pas manger de peur que cela fasse mal et on est encore sous l'effet de l'anesthésie générale. Trois semaines après, on nous fait le premier gonflement de l'anneau afin de réduire le volume de l'estomac. Si on suit toutes les recommandations du chirurgien, il n'y a aucun problème, c'est une intervention très suivie avec des étapes bien définies et surtout des contrôles effectués régulièrement.
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