Altruisme : se faire du bien en faisant du bien
Partant du constat que dans notre société, l’égoïsme se développe à grande vitesse et que les grands challenges qui sont devant nous, comme le réchauffement climatique ou l’appauvrissement d’une partie des populations, devront faire davantage appel à plus de générosité et de détachement, Matthieu Ricard s’interroge sur les solutions que peut nous apporter la pratique de l’altruisme.
Dans ce but il développe cinq idées fortes, intéressantes, car elles nous font réfléchir sur le sens profond de notre vie.
1-L’altruisme est inné et universel
L’altruisme est un talent que nous partageons tous et depuis notre plus tendre enfance, puisque selon Michael Tomasello, les enfants sont capables d’actes désintéressés dès l’âge de 14 à 16 mois.
Mais c’est aussi un talent que nous pouvons cultiver chez nos enfants, en leur apprenant l’importance du respect de l’autre, comme cela a été montré chez les Justes parmi les nations (ceux qui ont sauvé des Juifs pendant la Deuxième Guerre Mondiale au péril de leur vie) interviewés après guerre. Tous faisaient référence à la grande ouverture aux autres de leurs parents.
2- L’altruisme est vraiment désintéressé
Matthieu Ricard constate que si l’on demande à ceux qui donnent leur sang s’ils préféreraient être payés, seuls 2 % répondent que oui.
Tous les autres répondent que donner est un besoin qui leur fait du bien et qu’il est important pour eux de se rendre utiles.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.