Le rapport à l'argent est parfois pathologique
Dans certains cas, la dépense est compulsive et s'apparente plutôt à une forme de boulimie d'achat. En dépensant de l'argent, la personne, dite « acheteuse compulsive », cherche alors plutôt à combler un vide intérieur, à camoufler un état dépressif latent. Ces problématiques sont aussi souvent celles qui conduisent les joueurs invétérés ou les débiteurs compulsifs à s'endetter et parfois même à commettre des actes délictueux pour se procurer de l'argent.Enfin, certains aiment dépenser pour donner. Tout se passe comme si, dans ce cas, ils estimaient qu'ils n'avaient pas suffisamment de valeur personnelle pour être aimer pour eux-mêmes. Au travers de leurs dons, ils cherchent à compenser leur faible estime d'eux-mêmes. Enfin, à l'opposé de ces personnes (trop) généreuses, se trouvent les « avares ». Leur préoccupation : accumuler de l'argent car la fortune symbolise la puissance. La valeur personnelle de l'avare est corrélée à celle de son compte en banque. Si sa fortune est dilapidée, il ne se sent plus exister. En fait, derrière ce comportement se cache parfois une personnalité fragile, qui cherche ainsi à compenser, à camoufler, sa vulnérabilité.
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