Arrêter de fumer grâce à la cigarette électronique - Enquête IFOP 2025 pour Kumulus Vape

Le vapotage est-il efficace pour lutter contre le tabagisme ? La réponse est oui pour les Français interrogés par l’IFOP en février 2025.
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Hypnose, cigarette électronique, substituts nicotiniques disponibles en pharmacie ou remèdes de grand-mère, nombreuses sont les solutions proposées pour accompagner les personnes en sevrage tabagique. La vapoteuse notamment fait souvent l’objet de curiosité ou de rumeurs. Pour laisser parler les chiffres et obtenir des données fiables, Kumulus Vape a mandaté l’IFOP début 2025 pour effectuer une grande étude. 

La cigarette électronique, outil plébiscité par les anciens fumeurs

L’arrêt du tabac est un enjeu de santé publique majeur. Concentré de nicotine hautement addictive et de goudrons nocifs pour le système respiratoire, et première cause de cancer du poumon, la cigarette cumule les risques. Heureusement, le tabagisme n’est pas une fatalité, et les outils pour s’en défaire rivalisent d’efficacité. Parmi eux : la vapoteuse ou cigarette électronique.

Mené auprès de 1000 fumeurs et/ou vapoteurs âgés de 18 ans et plus, ce sondage IFOP 2025 sur la vape l’affirme : pour 56 % d’entre eux, l’usage de la cigarette électronique aide au sevrage. Plus impressionnant encore, 61 % des fumeurs voulant arrêter le tabac ont déjà expérimenté la vape, ou prévoient de le faire. C’est 13 % de plus qu’en 2024, ce qui montre la progression favorable de l’opinion publique envers cet outil. Son efficacité et ses bénéfices sont clairs pour la moitié des répondants, qui y voient un réel progrès sanitaire. 30 % estiment cependant que, pour la santé, vapoter équivaut à fumer, ce qui illustre les préjugés encore existants.

Un point de préoccupation apparaît néanmoins dans les données collectées. Seulement 39 % des interrogés déclarent considérer l’arrêt de la cigarette dans un futur proche, dont un tiers dans les trois prochains mois. C’est une baisse de 14 % par rapport à 2024, et un signe inquiétant que les politiques publiques de lutte contre l’addiction perdent en influence. Face aux difficultés connues du sevrage, les fumeurs repoussent aussi peut-être leur décision par manque d’information sur les aides et outils existants.

La vape, source d’économies et de bien-être

Perte d’odorat, perte d’appétit et mauvaise haleine ne sont que les plus minimes des inconvénients liés à la consommation de tabac. Se sevrer peut aussi apporter son lot de désagréments, entre prise de poids et irritabilité. Mais pas toujours, surtout si l’on est bien accompagné… ou équipé ! Pour 2/3 des utilisateurs, la vapoteuse entraîne une nette amélioration du confort de vie post-arrêt de la cigarette. Les effets ressentis sur la santé sont rapides et favorisent un bien-être durable. 

En parallèle, le remplacement de la cigarette par la vape permet sans surprise de réaliser des économies. 83 % des vapofumeurs et vapoteurs estiment ainsi avoir gagné en pouvoir d’achat grâce à cette démarche. Dans le contexte actuel de hausse constante du prix du tabac et d’inflation généralisée, cette conséquence est plus qu’appréciable.

Taxation et restriction des arômes, les points plus polémiques

Les avis exprimés au sujet de la taxation sont plus mitigés. 51 % des personnes interrogées considèrent que la cigarette électronique devrait être moins taxée que le tabac fumé. Ils étaient 56 % à partager cette opinion l’année dernière. Pour 30 % des sondés, les deux devraient être soumis au même niveau d’impôt.

Au-delà de la fiscalité, la réglementation est un point de débat intéressant. Dans certains pays européens comme la Finlande ou les Pays-Bas, les liquides des vapoteuses sont limités au goût « tabac ». Pour 57 % des répondants, cette restriction a du sens et représente une piste à explorer pour le marché français. Noisette, vanille, caramel, fraise ou menthe, adieu la diversité des arômes qui font la popularité de la cigarette électronique… Ce choix gourmand est cependant essentiel pour 66 % des consommateurs : il les aide à ne pas recommencer à fumer. Pire : sans lui, 34 % envisageraient de reprendre le tabac fumé. Une telle législation présenterait donc des conséquences sanitaires non négligeables. 

La nécessité du soutien des institutions et pouvoirs publics 

Pour citer Rémi Baert, fondateur et PDG de Kumulus Vape : « Ce sondage montre que la cigarette électronique s’impose comme une solution essentielle pour réduire le tabagisme. Pourtant, le manque d’information éclairée chez les décideurs publics freine son adoption. [...] »

L’action des autorités est fondamentale pour avancer vers une société sans cigarette. En menant des campagnes de communication et en favorisant des alternatives à l’efficacité prouvée comme la vape, l’État peut faire bouger les choses. Pourtant, 54 % des individus interrogés estiment que les pouvoirs publics ne valorisent pas suffisamment le rôle de la cigarette électronique lors du sevrage tabagique. Comme cela a été fait il y a quelques années pour les substituts comme les patchs ou chewing-gums à la nicotine « [...] Il est urgent que les autorités sanitaires prennent en compte ces données et adaptent leur politique pour accompagner les fumeurs dans cette transition, qui est celle d’une réduction des risques à maintes reprises établie. »

La nécessité du soutien des institutions et pouvoirs publics