Aspartame et autres édulcorants : aucun intérêt chez la femme enceinte !

Dans le cadre d’une évaluation des risques et des bénéfices nutritionnels des édulcorants intenses, les autorités sanitaires publient un premier rapport d’étape concernant exclusivement les femmes enceintes.La conclusion est la suivante : durant toute la grossesse, les édulcorants n’ont aucun intérêt nutritionnel.Autrement dit, la consommation d’aspartame et d’autres édulcorants n’apportent aucun bénéfice chez la femme enceinte !

Aspartame et édulcorants intenses : quels sont les risques durant la grossesse ?

Selon l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation (Anses), les données scientifiques disponibles chez la femme enceinte sont insuffisantes pour conclure à l’existence d’un risque potentiel lié à la consommation d’édulcorants durant cette période particulière et sensible de la vie d’une femme.

Ainsi, la relation entre la consommation de boissons édulcorées et le risque d’accouchement prématuré suggérée par une étude antérieure (étude Halldorsson, 2010), ne s’est pas confirmée.

Aspartame et édulcorants intenses : quels sont les bénéfices chez la femme enceinte ?

Quant aux bénéfices nutritionnels, aucune étude n’a réussi à les mettre en évidence chez la femme enceinte.

De nouveaux travaux sont donc nécessaires, notamment pour certifier l’absence de risque liés à la consommation d’édulcorants intenses durant la grossesse.

En pratique, on retiendra que si les édulcorants n’ont pas d’intérêt durant la grossesse, ils restent très utiles pour diminuer sa consommation de sucre chez les personnes en surpoids.

Notre Newsletter

Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.

Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.

Source : Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail (Anses), Note d’étape relative à l’évaluation des bénéfices et des risques nutritionnels des édulcorants intenses chez la femme enceinte, 4 juin 2012.