Aspartame : une fois de plus innocenté !
L’aspartame est sans danger pour la santé
À la suite d’un processus de réévaluation de l’aspartame débuté en 2011, l’EFSA confirme l’innocuité de l’aspartame, sans aucune réserve, dans l’état actuel des niveaux d’exposition de la population à ce substitut du sucre. Cette conclusion s’appuie sur une analyse rigoureuse de toutes les recherches disponibles sur cet édulcorant et ses produits de dégradation, dont des publications très récentes, soit plus de 600 travaux scientifiques menés tant chez l’homme que chez l’animal.
Ce rapport exclut tout risque de cancer lié à l’aspartame, tout risque de « dommage aux gènes », de « dommage pour le cerveau et le système nerveux ». L’aspartame n’affecte pas non plus « le comportement ou le fonctionnement cognitif chez les enfants et les adultes ». Concernant les femmes enceintes, il n’existe « pas de risque pour le développement du fœtus suite à une exposition à la phénylalanine dérivée de l’aspartame ».
Toutes ces conclusions sont valables pour la dose journalière acceptable (DJA) actuelle qui est 40 mg/kg de poids corporel/jour *. Ce qui représente un maximum de 2 g d’aspartame par jour pour une femme de 50 kg ou 2,8 g/jour pour une personne de 70 kg. L’EFSA précise que pour dépasser cette dose journalière acceptable, « un adulte de 60 kg devrait consommer chaque jour et durant toute sa vie, l’équivalent de 12 canettes d’une boisson light contenant la quantité maximale d’aspartame autorisée ». Autrement dit, les quantités habituellement consommées dans la population sont bien plus faibles, 3 à 6 fois moins que les niveaux maximums autorisés.
Un substitut du sucre très utile à bien des égards
Rappelons que « les édulcorants, dont l’aspartame, sont utiles pour les personnes soucieuses de leur poids qui souhaitent gérer leurs apports caloriques, pour les personnes diabétiques qui souhaitent maintenir le goût sucré dans leur alimentation et enfin dans le cadre d’une bonne hygiène bucco-dentaire », peut-on lire dans le communiqué de l’Association Internationale pour les Édulcorants (ISA) relayant la décision de l’EFSA.
* Excepté pour les patients souffrant du trouble médical phénylcétonurie, qui doivent observer un régime strict faible en phénylalanine (un acide aminé présent dans des protéines et un dérivé de l’aspartame).
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