Ces aliments qui vous exposent à un risque de maladies mentales
Y aurait-il un lien entre notre santé mentale et ce qui est présent dans nos assiettes ? C'est sur quoi s'est penché une nouvelle étude menée par des chercheurs du centre médical universitaire de Loma Linda aux États-Unis. Les résultats de l'étude, publiés le 16 février 2019 dans le Journal international des sciences de l'alimentation et de la nutrition révèlent que les personnes ayant un régime alimentaire déséquilibré avec des aliments néfastes (fast-foods, aliments gras et transformés) sont plus susceptibles de présenter des symptômes de détresse psychologique que ceux suivant un régime plus sain.
Des interventions nutritionnelles ciblées
Cette étude s'est appuyée sur une enquête précédente réalisée entre 2005 et 2015 par le California Health Interview Survey. Les chercheurs avertissent que le lien de cause à effet n'est pas prouvé mais estiment cependant que cette étude précédente avait révélé un lien entre les maladies mentales et de mauvais choix alimentaires.
Leur étude s'était portée sur 240 000 adultes californiens. Parmi eux, près de 17% se sont avérés susceptibles de souffrir d'une maladie mentale, 13,2% étaient atteints de souffrances psychologiques modérées et 3,7% de formes plus sévères. Ces deux facteurs ont été associés à une consommation réduite de fruits et de légumes et à une consommation accrue de frites, de fast-foods et de sodas. Par exemple, la consommation de sucre avait été associée au stress et les aliments frits, contenant de grandes quantités de sucre ou les céréales transformées, à la dépression.
Leurs conclusions fournissent "des preuves supplémentaires que les politiques publiques et la pratique clinique devraient viser plus explicitement à améliorer la qualité de l'alimentation chez les personnes souffrant problèmes de santé mentale, écrivent-ils. Les interventions nutritionnelles [...] devraient cibler particulièrement les jeunes adultes, ceux qui ont moins de 12 ans d'éducation et les personnes obèses."
Maladie du soda : une maladie du foie qui affecte déjà 6 millions de Français
Maladie du soda, maladie du "foie gras " humain ou Nash, ces termes désignent tous une maladie hépatique liée au mode de vie qui affecte déjà 6 millions de Français.
La sédentarité et la malbouffe, engraisse le foie
Au cours des dernières décennies, certains comportements n’ont cessé de progresser, dont la sédentarité et la malbouffe, avec leurs lots de conséquences, à commencer par le diabète et l’obésité. Le foie fait partie des organes qui en payent un lourd tribut. Lentement et silencieusement, cet organe se charge de graisse, laquelle l’empêche au fil des ans de fonctionner normalement : c’est la Nash, acronyme anglais de la stéatose hépatique non alcoolique qui touche aujourd’hui 12% de la population française, mais qui menace 25 à 30 % des Français.
La lutte contre cette maladie du foie s’organise
Afin de dénoncer cette affection et d’en prévenir les complications (pouvant aboutir à terme au cancer du foie) grâce à un dépistage, un fonds de dotation nommé "The Nash Education Program" a été créé par un comité scientifique français et la société Genfit. Les experts parlent d’une nouvelle épidémie silencieuse.
On retiendra que l’alcool n’est pas le seul facteur pouvant gravement affecter le foie. Notre alimentation moderne, grasse, sucrée, abondante et déséquilibre, représente une autre menace sérieuse. On a tout à y gagner ! Car une alimentation saine et équilibrée doublée d’une activité physique régulière n’est pas seulement bénéfique pour prévenir cette maladie du foie, mais également en prévention de toutes les grandes maladies chroniques que sont le diabète, l’obésité, les cancers, les maladies cardiovasculaires, etc.
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