Quand le piège se referme
Seulement, les désirs personnels ne se font, heureusement, pas oublier si facilement. Si vous dépendez trop du désir des autres, un beau jour, vous vous apercevez que vous êtes en colère contre toutes ces personnes qui vous en demandent tant, et c'est une colère énorme qui vous semble démesurée. C'est simplement un appel au secours de vos désirs qui cherchent à se faire entendre. Vous pouvez ainsi vous fâcher contre votre entourage. Pourtant, la réalité, c'est que s'ils vous demandent beaucoup, c'est parce que vous répondez toujours présent et non parce qu'ils sont réellement esclavagistes ou méprisants de vos désirs à vous. Dans le fond, c'est vous qui vous êtes mis dans cette situation.
Deux réactions sont donc à encourager. La première, de toute évidence, est de se traiter aussi bien que l'on traite les autres. Commencer à écouter son désir à soi. Ce n'est pas facile, car quand vous avez braqué vos écouteurs de désirs vers le monde extérieur, changer leur orientation vers votre intériorité ne se fait pas en un coup de baguette magique. Pourtant, lorsque vous avez pris conscience que vous restez sourd à ces désirs, il suffit de prendre le temps de les écouter. Et cela se fait progressivement.
La deuxième réaction est bien sûr d'affirmer vos désirs. Parfois, c'est facile, particulièrement quand ils n'entrent pas en conflit avec ceux des autres. C'est déjà un pas important que de se faire plaisir à soi. Mais la vraie libération vient quand vous devenez capable d'écouter vos désirs, ceux des autres, puis de décider, cette fois, que votre désir à vous est prioritaire.
C'est ce que Juliane a fini par faire en partant seule en vacances à un moment où sa famille voulait lui faire garder des enfants, puis en prenant seule un appartement à distance de sa mère pour vivre sa vie. À 38 ans, il était temps !
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