Dinde : les labels à privilégier
Difficile à croire, mais cela fait plus de 450 ans que la dinde est servie à Noël. La tradition remonte, en effet, au retour de Christophe Colomb des Amériques. Et elle dure : chaque année, plus de 2 millions de dindes finissent dans l’assiette pour le réveillon de Noël. Mais depuis cette époque, l’achat d’un oiseau s’est considérablement compliqué. De nombreux labels existent, garantissant une qualité variable.
Dans les faits, une dinde peut peser jusqu’à 20 kg. Bien trop pour un simple four de particulier. Mieux vaut donc éviter la race "à pattes blanches" et lui préférer des cousines plus légères. Selon la Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF), la dinde noire est l’espèce la plus "fine", pour un poids de 3 à 5 kg.
Au moins six labels distinguent les animaux de qualité. La dinde dite "fermière" est à privilégier, car cela garantit que l’oiseau a grandi dans des structures de taille modeste, a consommé au moins 70 % de céréales et a eu accès au plein air.
Parmi les labels officiels, délivrés par l’INAO (Institut national de l’origine et de la qualité), le Label Rouge est à choisir en priorité. Un peu plus cher, il garantit un produit de qualité supérieure, correspondant à un cahier des charges précis. L’homologation est stricte et les contrôles réguliers.
Attention aux dindes de supermarché
Si vous êtes adeptes de produits du terroir, les AOP et AOG peuvent être une bonne idée. D’ailleurs, une seule AOP existe pour les dindes et concerne celles de Bresse, dont la qualité est reconnue.
Les dindes issues de l’agriculture biologique, enfin, sont de particulièrement bonne qualité. Ce label (AB) garantit un mode d’élevage respectueux de l’environnement et du bien-être animal. Résultat : l’oiseau a grandi en plein air, dans des abris décents, et a été nourri avec des aliments garantis sans OGM.
Dernier conseil : mieux vaut éviter les dindes "prêtes à cuire", qui peuvent être déjà assaisonnées mais risquent de contenir des conservateurs. Par ailleurs, les rayons des supermarchés ne sont pas toujours les plus sûrs. En 2014, une enquête de l’UFC Que Choisir a révélé la présence de bactéries dans un quart des échantillons.
Une cuisson de 45 minutes par kilo, à 165 °C, est aussi recommandée au moment de la préparation. Cela limite le risque d’intoxication alimentaire.
Vidéo : La digestion expliquée en vidéo
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Bien connaître les produits de l'origine et de la qualité, Ministère de l’Agriculture