- 1 - Jeanne Auber, vous avez écrit un premier livre « Bonjour jeune beauté », sur les combats menés avec votre fille. Quels ont été ou quels sont encore ces combats ?
- 2 - Le premier combat, c’est d’accepter le handicap de son enfant
- 3 - Le deuxième combat est de réussir à ce que l’enfant soit vu comme un enfant
- 4 - Et en ce qui concerne la prise en charge du handicap, la solidarité due aux personnes fragiles ?
- 5 - Là, ce n’est plus un combat que nous devons mener, c’est une guerre !
- 6 - Et sur le plan financier ?
- 7 - Il y a des aides, mais elles sont insuffisantes.
- 8 - Avez-vous eu du mal à trouver une solution d’accueil stable pour votre fille ?
- 9 - Nous vous avons interviewée en 2014 et depuis, pouvez-vous nous dire ce qui a changé ? Comment va votre fille ?
- 10 - Sur le plan plus général, les choses ont-elles évolué pour la prise en charge des enfants souffrant de handicap mental ?
- 11 - Que souhaiteriez-vous demander aux politiques ?
Là, ce n’est plus un combat que nous devons mener, c’est une guerre !
La guerre du parcours de vie. La loi de 2005 garantit un projet de vie adapté aux besoins de chacun, même handicapé.
Or, qu’il s’agisse de la crèche, de la scolarité, du milieu spécialisé, tout au long de ce parcours de vie, on vous toujours propose le minimum, en prétextant l’intérêt de l’enfant. Par exemple, on vous propose un accueil scolaire de deux heures tous les deux jours. C’est une exclusion, et l’enfant souffrant déjà de handicap reçoit bien moins que les autres et pourra d’autant moins progresser. On l’exclut en fait alors qu’on promet l’inclusion. En tant que parents, il faut sans cesse se battre pour lui donner les meilleures chances de progresser le plus loin possible.
Et sur le plan financier ?
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