- 1 - Jeanne Auber, vous avez écrit un premier livre « Bonjour jeune beauté », sur les combats menés avec votre fille. Quels ont été ou quels sont encore ces combats ?
- 2 - Le premier combat, c’est d’accepter le handicap de son enfant
- 3 - Le deuxième combat est de réussir à ce que l’enfant soit vu comme un enfant
- 4 - Et en ce qui concerne la prise en charge du handicap, la solidarité due aux personnes fragiles ?
- 5 - Là, ce n’est plus un combat que nous devons mener, c’est une guerre !
- 6 - Et sur le plan financier ?
- 7 - Il y a des aides, mais elles sont insuffisantes.
- 8 - Avez-vous eu du mal à trouver une solution d’accueil stable pour votre fille ?
- 9 - Nous vous avons interviewée en 2014 et depuis, pouvez-vous nous dire ce qui a changé ? Comment va votre fille ?
- 10 - Sur le plan plus général, les choses ont-elles évolué pour la prise en charge des enfants souffrant de handicap mental ?
- 11 - Que souhaiteriez-vous demander aux politiques ?
Nous vous avons interviewée en 2014 et depuis, pouvez-vous nous dire ce qui a changé ? Comment va votre fille ?
A force de nous battre comme des fous, de taper du poing sur la table, notre fille a trouvé une place en janvier 2015 après deux ans et demi sans solution. Mais moi, j’ai les moyens de me battre. D’autres parents abandonnent et restent dans leur désespoir…
Sur le plan plus général, les choses ont-elles évolué pour la prise en charge des enfants souffrant de handicap mental ?
Non, je ne vois pas d’évolution. Il vient d’y avoir un reportage sur les enfants exilés en Belgique pour des problèmes d’autisme ou de handicap mental sur TV5.
Le système français reste rigide. Il manque de souplesse et de créativité pour les enfants qui ont des troubles de la relation. Tout est verrouillé par l’économie, on en oublie l’humain. C’est un secteur dévasté ou oublié par les politiques.
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