- 1 - Incontinence urinaire : la ménopause et la grossesse peuvent être en cause
- 2 - L’incontinence d’effort, la plus fréquente
- 3 - L’incontinence liée à l’hyperactivité de la vessie
- 4 - Le fardeau psychologique de l’incontinence
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- 6 - L’exercice physique à faible impact bénéfique pour le périnée
- 7 - Une amélioration de la qualité de vie génito-urinaire
- 8 - Incontinence : mieux prendre en compte la santé physique et cognitive
L’exercice physique à faible impact bénéfique pour le périnée
Le yoga pelvien, axé sur des postures destinées à renforcer les muscles du plancher pelvien (périnée), serait indiqué pour réduire les fuites urinaires, à l’instar de toute activité physique sans impact, précise encore le Dr Alison Huang : "Certaines de ces améliorations peuvent être partagées avec d'autres formes de mouvement ou d'exercice physique à faible impact".
Les bienfaits du programme mêlant yoga pelvien et activité physique à faible impact ont été observés auprès d’un panel de 240 femmes américaines. Elles étaient âgées de 45 à 90 ans, avec une moyenne d'âge de 62 ans. Elles souffraient toutes au moins quotidiennement d'incontinence urinaire d'urgence, d'effort ou de type mixte.
De 2019 à 2022, les participantes ont été divisées en deux groupes de manière aléatoire. Un groupe a suivi deux fois par semaine des cours de yoga en groupe (basé sur des postures de yoga Hatha adaptées à chacune et si besoin avec accessoires) et une fois par semaine en pratique individuelle.
Une amélioration de la qualité de vie génito-urinaire
Le groupe de femmes assignées au groupe d’activité physique ont suivi un programme mixant des exercices d'étirement et de renforcement des muscles squelettiques.
Toutes les volontaires avaient renoncé à suivre un traitement comportemental, invasif ou pharmacologique de l'incontinence urinaire pendant au moins trois mois.
La qualité de vie génito-urinaire des participantes au début de l'étude et au bout des trois mois a été évaluée, à l'aide de l'inventaire de détresse urogénitale 6, du questionnaire sur l'impact de l'incontinence et de la perception de l'état de la vessie par la patiente.
Bilan de l’expérience : "Les scores de toutes les mesures de la qualité de vie génito-urinaire se sont améliorés", ont rapporté les chercheurs à Medscape.
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