INTERVIEW : La sexologie au bac !
- 1 - e-sante : Si le baccalauréat* en sexologie existe, c'est que ce domaine est sérieux, non ?
- 2 - e-sante : Une fois votre bac en poche, vers quel métier souhaitez-vous évoluer ?
- 3 - e-sante : Au Canada, la sexualité fait-elle partie du programme scolaire ?
- 4 - e-sante : Quels sont selon-vous les principaux problèmes de sexualité que nos contemporains rencontrent aujourd'hui ?
e-sante : Si le baccalauréat* en sexologie existe, c'est que ce domaine est sérieux, non ?
Sophie Brousseau : Le programme de sexologie existe depuis 1969 à l'Université du Québec à Montréal. Suite au baccalauréat, les étudiants détiennent le titre de sexologue et peuvent travailler dans différents organismes selon leur orientation de carrière. Par contre, la profession de sexologue n'est pas encore reconnue par l'Ordre des professions, comme les psychologues par exemple. Au Québec, un regroupement des sexologues existe, il est composé d'étudiants, de diplômés du baccalauréat, de cliniciens et de chercheurs en sexologie. Et par ailleurs, l'association des sexologues du Québec regroupe les sexologues cliniciens. Il est vrai que les sexologues prennent de plus en plus de place dans le milieu des sciences sociales.*Le baccalauréat au Canada correspond en France aux études universitaires de 1er cycle.
e-sante : Une fois votre bac en poche, vers quel métier souhaitez-vous évoluer ?
Sophie Brousseau : Lorsque j'aurai mon diplôme de baccalauréat en sexologie, je pourrai pratiquer en tant que sexologue. Je m'oriente vers un travail d'aide auprès des victimes d'abus ou d'agressions sexuels. Tout en travaillant, je voudrais poursuivre mes études jusqu'à la maîtrise, afin de pouvoir pratiquer en clinique comme thérapeute auprès de différentes clientèles.
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