Que faire contre la laxité vaginale gênante ?
- Les méthodes classiques :
Quand une femme n’est pas gênée, elle n’a besoin de rien faire ! Mais lorsqu’une femme constate des signes sexuels (diminution du plaisir ou de l’orgasme), des signes mécaniques désagréables, ou de petits signes urinaires, elle peut décider d’agir et il existe plusieurs manières de le faire :
- Pour les femmes de tout âge, demander au médecin, s’il l’estime adapté, une prescription de kinésithérapie avec une rééducation périnéale. Elle permet de tonifier les muscles situés autour de la zone vaginale et urinaire et donc, à condition d’être assidue, de souvent récupérer de meilleures sensations sexuelles et un meilleur confort urinaire. La contrainte, c’est qu’il faut continuer par soi-même ces exercices une fois les séances de kinésithérapie terminées pour conserver l’effet positif.
- Pour les femmes ménopausées, utiliser des hormones de type estrogène sous forme locale, en crème ou en ovule. Cela permet, après la ménopause de conserver un bon état des tissus de la muqueuse vaginale et urinaires, plus souples et plus « moelleux ». Ces produits sont à insérer 2 à 3 fois par semaine le soir en intravaginal.
- Une nouvelle méthode, la radiofréquence contre la laxité vaginale
Il s’agit de provoquer un réchauffement des tissus profonds situés dans et autour du vagin, afin de les resserrer, d’activer leur métabolisme et leurs mécanismes d’autoréparation. Ce réchauffement profond est prodigué par une petite sonde placée par le médecin en intravaginal et traitant progressivement toute la zone concernée, vulve et vagin. Une séance dure environ 30 minutes et elle est indolore. En un mois, une amélioration souvent nette survient et il suffit de 3 séances pour obtenir des résultats qui augmentent avec le temps et persistent au moins deux ans. Le tout sans médicaments et sans effet indésirable.
Les femmes retrouvent leurs sensations vaginales, davantage de plaisir et/ou d’orgasme, une meilleure lubrification, et très souvent une diminution de petites difficultés urinaires (brûlures, sécheresse, picotements, petite goutte gênante).
L’inconvénient de cette méthode, c’est qu’elle est contre-indiquée aux personnes ayant un pace maker. D’autre part, elle est relativement chère, environ 850 euros la séance.
Son avantage, c’est qu’il n’y a aucun médicament à prendre, donc pas d’effet indésirable chimique à craindre et pas d’ordonnance à acheter régulièrement.
Cette méthode est encore récente, puisqu’elle existe depuis 2 ans aux Etats-Unis et arrive seulement dans notre pays. Elle est en revanche déjà utilisée depuis des années en médecine esthétique pour tonifier la peau chez les personnes ne souhaitant pas recourir à un lifting. Elle n’est donc nouvelle que pour la zone intime. Aux Etats-Unis, plus de 1000 médecins y ont déjà recours et des études internationales sont sorties sur le sujet pour démontrer ses résultats. Ces études parlent de technologie révolutionnaire pour les femmes.
Alors, la grande nouveauté, c’est que les femmes ont peut-être enfin la chance de disposer de traitements contre les difficultés sexuelles liées à l’âge… tout comme les hommes en ont déjà grâce au Viagra ou autres traitements masculins !
Merci aux médecins du Centre de Laser International de la peau de Paris (CLIPP) pour ces informations en direct du congrès de laser de Boston (congrès de l’American Society for Laser Medicine and Surgery).
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