Nutrition du sujet âgé : en croyant bien faire, on multiplie les erreurs !
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Les besoins en lipides : en finir avec la phobie de l'hypercholestérolémie

Avec l'âge, l'activité de dégradation des graisses est moins performante, et de plus il y a souvent des déséquilibres d'apport. Pourtant elles sont indispensables au bon fonctionnement général du corps. Les besoins quotidiens en acide gras essentiels sont couverts par l'apport d'une cuillère à soupe d'huile végétale.Il est prouvé aujourd'hui que la baisse du cholestérol à un âge avancé (on parle souvent de la huitième décennie) augmente le risque de mortalité. De ce fait, un régime hypocholestérolémiant n'est justifié que lorsqu'il est suivi depuis l'âge adulte, bien toléré, et justifié par une prise de sang et des antécédents personnels ou familiaux de problèmes cardiovasculaires.

Les besoins en vitamine : en principe, pas de soucis

Un sujet âgé en bonne santé a normalement une alimentation suffisamment variée pour ne pas manquer de vitamines. Mais en institution ou à l'hôpital, le risque de manquer de vitamine B est grand (les besoins sont augmentés en cas de maladie, les apports baissent dans les plats acheminés par chaines chaudes).

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Source : Arcand-Hebert, Précis pratique de gériatrie. Maloine, 2ème édition, 1997, pp 715-730. B. Lessourd, Evaluation de l'état nutritionnel du sujet âgé. Cah. Nutr. Diet., 34.5.1999, pp 320-328.