La réflexologie pour un ventre en pleine forme !
Douleurs abdominales, troubles du transit, lenteurs digestives, ballonnements après les repas (une femme sur deux connaît), tous les ans, sur trois millions de consultations, une personne sur quatre se plaint d'avoir mal au ventre et va consulter un médecin pour ce motif. Cette zone, la plus fragile et la plus génératrice de force de notre corps, force de concentration, d'équilibre, d'influx nerveux et de muscles, c'est le hara en japonais ou chi en chinois, abrite l'essentiel de nos organes.
L'architecture du ventre
Les principaux organes se répartissent sur deux étages : l'abdomen qui va du diaphragme au bassin, contient les organes digestifs, l'estomac en haut et au milieu, le foie et les voies biliaires à droite, le pancréas à gauche, les intestins un peu plus bas en dessous, les reins un peu plus bas de chaque côté, et le petit bassin ou bas-ventre qui contient le rectum, l'appareil urinaire et génital, l'utérus en bas et au milieu avec les ovaires de chaque côté ! Tous ces organes fonctionnent de façon autonome. Si nous ne ressentons aucune sensibilité particulière, tant mieux. Mais, à la moindre irritation, inflammation, distension, il y a douleur même en cas de souffrance d'un organe voisin. Difficile d'en trouver alors la cause.
Le stress et les maux de ventre vont souvent de pair. Il est capable, en quelques minutes, de nous faire gonfler comme une baudruche prête à exploser et de nous accabler de spasmes douloureux à couper la respiration. La raison est bien connue des spécialistes, le vécu du ventre est très particulier, il est inséparable de la tête et de ses pensées, émotions, sentiments, obsessions et soucis. Le ventre qui abrite aussi un réseau complexe insoupçonné de neurotransmetteurs, de neuromodulateurs, de molécules identiques à celles de l'autre cerveau, y est directement «connecté». Le mal au ventre est souvent une manière de dire que quelque chose ne va pas.
Respirer
La moindre anxiété, la plus petite contrariété peut se traduire par une contraction des muscles du côlon, avec à la clé une distension abdominale plus ou moins volumineuse et durable. Pour reprendre contact avec son ventre et pour reconnecter ainsi ses «deux cerveaux», la première des recommandations est de respirer. La respiration met en jeu l'ensemble du système nerveux. Pour le réguler, il faut donc contrôler sa respiration. Or, l'abdomen est sous le contrôle du système nerveux. En stress, la respiration est infiniment courte et irrégulière. En détente, elle est, au contraire, abdominale, profonde et régulière. Formidable trait d'union entre le corps et le mental, elle permet à la fois de se détendre en profondeur, de soulager les douleurs et de calmer les spasmes de façon indirecte.
Recevez encore plus d'infos santé en vous abonnant à la quotidienne de E-sante.
Votre adresse mail est collectée par E-sante.fr pour vous permettre de recevoir nos actualités. En savoir plus.