Sécheresse vaginale : les solutions selon votre âge
- 1 - Sécheresse vaginale à la ménopause : suppléer le manque d'œstrogènes
- 2 - Sécheresse vaginale pendant la périménopause : vers 45 ans
- 3 - Sécheresse vaginale entre 20 et 40 ans : des causes multiples
- 4 - Sécheresse vaginale à l’adolescence : l'âge de l’apprentissage
- 5 - Rapport intime : quand la sécheresse vaginale se confond avec l'absence de lubrification
Sécheresse vaginale à la ménopause : suppléer le manque d'œstrogènes
Une femme sur six souffre de sécheresse vaginale. C’est-à-dire un manque de lubrification du vagin. Et un grand nombre d’entre elles sont ménopausées. En effet, ce trouble est l’un des signes de cette période qui débute en moyenne vers 51 ans.
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Sécheresse vaginale : symptômes et solutionsLa gynécologue Odile Bagot explique “la caractéristique de la ménopause est la carence en œstrogènes. Cette baisse des hormones qui nourrissent la muqueuse vaginale et entretiennent la flore, entraîne une atrophie de la muqueuse. Elle devient plus fine et moins souple. Il y a aussi moins de lactobacilles et de sécrétions”. Plus la ménopause avance dans le temps, plus la qualité de la muqueuse vulvovaginale se dégrade.
Toutefois, plusieurs solutions permettent aux femmes ménopausées de retrouver du confort dans leur intimité.
Les traitements hormonaux de la ménopause
Le traitement hormonal de la ménopause rééquilibre le niveau d’œstrogènes. Cet apport permet à la muqueuse du vagin de retrouver sa souplesse, son hydratation et sa lubrification. Il peut être pris par voie générale, c’est le traitement hormonal de la ménopause, ou appliqué localement sous forme d’ovule, d’anneau vaginal (Esring) ou de crème.
Les solutions non-hormonales
La spécialiste ajoute “si un traitement hormonal local n’est pas possible ou souhaité, il existe également des gels d'acide hyaluronique, à appliquer trois fois par semaine avec un dispositif unidose. Toutefois, j’ai remarqué avec mes patientes que les femmes - pour des raisons de coût et de contrainte - finissent par abandonner ce remède”.
Malgré ses inconvénients, il est particulièrement utile dans les cas de sécheresses pour des femmes ayant été touchées par le cancer du sein car il s’agit d’une solution non-hormonale.
Par ailleurs, dans le cas d’une sécheresse vaginale peu désagréable, il est possible de se tourner vers des solutions plus naturelles comme la pommade au calendula ou les ovules à base de plantes.
Les méthodes physiques : le laser et la radiofréquence
Lorsqu’on souffre de sécheresse vaginale, il est aussi possible de se tourner vers la technologie. Le laser vaginal - c’est-à-dire un laser fractionné CO2 - est une technique indolore qui permet de supprimer les couches superficielles sèches et laisser ainsi la place aux cellules situées en dessous plus jeunes et plus hydratées.
“Cela va redonner une épaisseur au niveau de la muqueuse. Étant plus épaisse, elle va sécréter davantage et sera plus souple” explique la gynécologue. Il faut généralement compter 3 séances à un mois d’intervalle pour obtenir un résultat.
Il est aussi possible de faire appel à la radiofréquence à température contrôlée. À l’aide d’une sonde vaginale qui envoie des ondes de radiofréquence, le médecin réchauffe des zones de la muqueuse. Cette chaleur stimule la régénération des tissus et restaure par conséquent la lubrification vaginale.
“La technique du laser est plus utilisée et développée que la radiofréquence, en raison principalement de son coût” précise Odile Bagot. En effet, la séance de laser est en moyenne de 350€ tandis qu’il faut débourser 800€ pour la radiofréquence.
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