Sommeil : récupérer le week-end réduit le risque d’AVC
Les Français dorment de plus en plus mal. Sept personnes sur dix seraient concernées par des troubles du sommeil, révélait une enquête Ifop et de l'Institut national du sommeil et de la vigilance (INSV), en mars 2023. Problème, le manque de sommeil nuit considérablement à la santé. De nombreuses études scientifiques ont documenté les effets délétères de nuits trop courtes. Les troubles du sommeil ne gâchent pas seulement les nuits. Ils affectent aussi le quotidien, en entraînant une baisse de vigilance, une diminution de l’attention, un défaut de concentration, une fatigue accrue ainsi que des troubles de l’humeur (irritabilité).
Un manque de sommeil expose à l’obésité et aux AVC
Plus grave encore, un déficit de sommeil chronique augmente le risque de développer certaines pathologies cardiovasculaires comme l’hypertension artérielle, l’accident vasculaire cérébral (AVC) ou l’infarctus. Les petits dormeurs sont également plus susceptibles de souffrir de complications neurologiques (maladie d’Alzheimer), de dépression ou encore de maladies respiratoires (l’apnée du sommeil aggrave les symptômes de l'asthme et de la bronchopneumopathie obstructive chronique (BPCO).
Ne pas dormir assez joue sur la sécrétion de la leptine. Une trop faible durée de sommeil réduit la production de cette hormone digestive, impliquée dans la régulation de la prise alimentaire et dans la balance énergétique. Un phénomène qui favorise l’obésité, réduit la résistance à l’insuline et expose au diabète de type 2.
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