La Toussaint : tristesse, mais pas désespoir
S’il est vrai que la Toussaint, étant consacrée aux disparus, est souvent un jour plutôt triste, cela ne signifie pas que faire une visite au cimetière va raviver les blessures liées à la perte.
Au contraire même, explique Marguerite Englebert : « Quand on visite une tombe, on revit généralement des moments passés avec le défunt, pas la perte elle-même. C’est aussi l’occasion d’un partage, parce que la visite se fait souvent en famille. »
Ainsi, le souvenir du disparu est en quelque sorte rafraîchi. Il est intégré aux nouvelles expériences faites en famille. Le défunt n’est plus là, mais il est encore avec ses proches, d’une autre manière.
Il n'y a pas que la Toussaint : à chacun son rituel
De nombreux Français se rendent encore sur la tombe de leurs proches le jour de la Toussaint.
Ce qui ne veut pas dire que ce soit la seule manière de célébrer le souvenir de ses défunts. Surtout qu’avec l’augmentation de la proportion de personnes qui choisissent de se faire incinérer, les habitudes changent : il n’y a plus de corps, donc plus d’endroit précis où rendre visite au défunt.
De nombreuses familles créent des rituels privés, plus intimes – un dîner en souvenir d’un disparu, une visite à un endroit qu’une défunte aimait, etc.
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