Vélo: le choix du coeur
Un autre avantage de la pratique du vélo réside dans la baisse progressive du pouls au repos. Cette diminution de la fréquence cardiaque résulte d'une augmentation du volume du coeur. En effet, grâce à une meilleure élasticité des ventricules qui leur permet de contenir plus de sang, le coeur doit se contracter moins souvent pour expulser le même débit sanguin. Les chiffres sont très explicites: chez une personne sédentaire, le volume d'éjection systolique approche les 70 millilitres. Chez l'athlète en forme, il dépasse 100 millilitres! En cours d'exercice, la différence entre le coeur du sédentaire et celui du sportif s'accroît encore. Le premier atteindra avec peine un volume d'éjection systolique de 120 millilitres contre près du double chez le second. Cette première adaptation se double de subtiles modifications dans l'innervation du coeur (ce que l'on appelle le tonus végétatif). Toutes ces modifications de volume et de fréquence de notre pompe cardiaque façonnent, à la longue, ce que les physiologistes appellent un "coeur de sportif". Là encore, le vélo constitue l'outil idéal pour se doter d'un tel organe. A la fois robuste et résistant. Par calcul, on a pu établir que dix kilomètres de vélo par jour diminuaient de moitié le risque d'infarctus.
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