La vérité sur les petits plats de l'été
Plus de temps libre pour flâner dans les ports, sur les marchés et pour prendre enfin le temps de manger ? Toutes les conditions sont réunies pour reprendre des habitudes alimentaires plus saines !
Les huîtres sont-elles vraiment aphrodisiaques ?
Si on leur prête ce pouvoir, c'est parce qu'elles sont riches en zinc, un oligo-élément indispensable à la sécrétion de la testostérone, qui n'est autre que l'hormone du désir ! Pour autant, avant d'en espérer des effets notables, il va falloir s'armer de patience : en moyenne huit huîtres par jour pendant 3 ou 4 semaines et tout cela, pour une efficacité toute relative ! En effet, la sécrétion de testostérone ne fait pas tout. Votre degré de complicité avec votre partenaire, votre degré d'investissement dans cette relation, etc., tout compte ! Seule consolation : à cette dose, vous ne pourrez peut-être plus voir les huîtres en peinture, mais vous aurez aussi au moins fait le plein de zinc utile à votre immunité. De quoi affronter les infections de l'automne avec sérénité !
Le poisson donne-t-il bien de la mémoire ?
Les éléphants ont de la mémoire, alors qu'ils ne mangent jamais de poisson ! Alors, info ou intox ? Si le poisson a cette réputation, c'est parce qu'il apporte du phosphore qui intervient dans le stockage et le transfert de l'énergie dont le cerveau a besoin. Toutefois, il est loin d'être le seul aliment à en faire autant : bien d'autres aliments ont cette vertu et il n'y a d'ailleurs pas de carence en phosphore observée en France.
Autre point positif en faveur du poisson et plus particulièrement des poissons gras comme le thon, le saumon, le maquereau, le hareng, la truite de mer, etc. : leurs oméga-3 jouent un rôle-clé dans le développement des fonctions cérébrales de l'enfant comme la mémoire, la concentration et l'apprentissage. Ils sont aussi de bons protecteurs des artères, y compris des artères cérébrales. Attention toutefois aux gros prédateurs comme l'espadon et le requin. Ces poissons peuvent concentrer de grosses doses de polluants comme le mercure (délétère pour le développement des jeunes cerveaux), au point que les autorités recommandent de restreindre la consommation de ces trois espèces, particulièrement aux femmes enceintes, allaitantes et aux jeunes enfants : pas plus d'un repas par mois.
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